C'est sombre, mais intéressant. Z'avez déjà vu une salle à manger avec des fanions sur les murs ? L'un pour Montréal, le second pour l'Isle Verte et je n'ai pas réussi à lire le nom de la localité de celui de droite. Aussi : deux calendriers. Trop petit pour noter l'année.
La photo officielle de la famille, à placer bien en vue dans le salon. Tout le monde est là : le papa, la maman, le bébé, les enfants et le grand-père. Notez que la grande fille vient de faire connaissance avec l'ère du corset.
En regardant ces visages, on ne peut douter que cette boucherie, de 1944, est une entreprise familiale, avec papa comme patron, l'adolescent commis et les deux plus jeunes qui donnent un coup de main. Ce qui devrait vous étonner : la viande est suspendue derrière le comptoir !
La famille Baptist, en 1890. John Baptist était un homme très riche de ma ville de Trois-Rivières, propriétaire de plusieurs scieries et concessionnaire de territoires de coupe de bois. Ce qui m'étonne avec cette photo : ils sourient tous. Sans blague, hein : les photos de familles bourgeoises de l'ère victorienne ont l'habitude d'être arides et sont prises dans des salons chics, et non le long de rails de chemin de fer.
Les visages sont semblables, ne laissant planer aucun doute : ce sont des frères et soeurs. Notez comme l'aîné semble d'une douce autorité sur les plus jeunes. Photo non datée, mais typique de la fin du 19e siècle.
Une famille prolo, lors du repas du matin. Il y a des verres de lait pour tout le monde, ce qui me paraît être des petits gâteaux et, enfin, rien sur le poêle ne laisse deviner un repas plus important.
Voici une rareté : nous avons le lieu, l'année, les prénoms et les âges des enfants et des adultes. Difficile de croire que la mère de famille n'a que 34 ans ! Première rangée : Alphonse (38 ans), Albert (4 ans), Marie-Louise (6 ans) et Delia (34 ans). Les enfants de la seconde rangée : Philippe (8 ans) et Marie-Ange (10 ans). La provenance : Saint-Jean des Chaillons, au Québec.
Une photo familiale de 1894, avec le décor de studio, puis les poses sérieuses du père, de la mère, de l'enfant et... une note étonnante, sur ce type de cliché : l'enfant assis par terre avec un chien presqu'aussi gros que lui !