Votre humble serviteur y est allé une seule fois, autour de 1976. Il fallait absolument que je monte dans la montagne russe de bois! Le parc était petit, vieillot, mais plein de charme. Je savais que le Belmont faisait partie de l'imaginaire enfantin, de la culture québécoise. Et la grosse femme qui rit? Oui, je l'ai vue !
Ah, c'est un beau, celui-là. Mais où sont les enfants? Quoi qu'il en soit, pour l'ambiance de mise, cliquez sur le fichier audio.
Une promenade près des tentes foraines, en 1890. Le seul manège mécanique qui existait, à ce moment, était les chevaux de bois. Tout ce qu'il fallait voir était sous des tentes.
Ces jeunes regardent dans toutes les directions. Le décor m'indique qu'elles visitaient un parc forain, peut-être dans le cadre d'une exposition agricole. Ah, et pour les robes, hein... Oui, c'était la couleur à la mode, en 1941 !
C'est un tout petit ! La joie est cependant la même qu'avec un plus gigantesque. Notez qu'il y a là des gens de tous les âges.
J'ai l'impression que toutes ces monstrueuses montagnes russes portaient le nom de Cyclone, avec l'indication "Plus rapide que jamais." Celui-ci est de forte taille et plutôt long! Les automobiles m'indiquent que nous étions au cours des années 1950.
J'aime beaucoup cette photo, dénichée aux archives du Séminaire de Trois-Rivières et qui n'a jamais été utilisée par les historiens, avant que je ne m'en mêle. Il s'agit de la seule photo de la catégorie divertissements, lors de la première Exposition agricole tenue dans la ville, en 1896. Elle a été prise des estrades de l'hippodrome, parmi la foule. Près de l'échafaudage servant aux deux trapézites, vous pouvez voir la fanfare de l'Union Musicale, accompagnant les deux femmes. Pas trois ? Non, ce qui peut sembler être une autre femme, à gauche, au milieu, est en fait un bris dans la photo, un petit trou. En agrandissant au maximum, j'ai eu la surprise de constater que la personne du bas est une jeune fille, autour de 12-13 ans. La femme dans les hauteurs a un trou dans son collant. Si, si, je vous jure ! Je n'ai pas les noms de ces casse-cou, car la pub de l'époque se montrait avare pour identifier les forains ou gens de cirque. Le duo travaillait sans filet. Cliquez sur la photo pour vous délecter des détails.
Un forain de 1938 veut attirer la foule des fêtards vers sa tente, présentant des "phénomènes humains", pas aussi spectaculaires que les dessins des placards. Sur beaucoup de photos semblables, vous remarquerez que le responsable des billets est toujours installé plus haut que le public. Pourquoi ? L'homme remettant la monnaie à un client devait le faire en étant en position supérieure au client. Ce dernier était, conséquemment, plus bas et, neuf fois sur dix, il va prendre la monnaie, la déposer dans ses poches, sans regarder. Or, une règle foraine disait : ne jamais remettre la monnaie exacte, puisque le client, en position basse, ne le regardera pas. À la fin de la journée, cela faisait un certain profit, s'accentuant tout au long du séjour de la compagnie dans un lieu donné.