La relation entre le clergé et le cinéma, au Québec, est une histoire abracadabrante, pleine de rebondissements, d'exceptions étranges, comme dans le cas de ce curé des Bois-Francs qui, autour de 1908, présentait des films dans le sous-sol de son église, alors qu'il n'y avait pas de salles dans sa ville et que les lettres pastorales circulaient à propos du danger du cinéma. Il y a eu des coups de gueule incroyables de la part de l'épiscopat, alors qu'en même temps, des prêtres se baladaient partout avec des caméras, pour tourner nos premiers films documentaires.
La condamnation a cessé après la Seconde Guerre mondiale, et, dans les collèges, sont nés les premiers ciné-clubs. La photo ci-haut date de cette période. Une projection a lieu, commentée par une religieuse, avec des prêtres comme témoins et une adolescente maniant l'appareil.
Commentaires
Les ciné-clubs étaient une bonne idée.
Des prêtes et des soeurs qui allaient de l'avant! fanfan