La rue Notre-Dame, de Trois-Rivières, en 1894. Elle était alors la principale rue commerciale. Typique de toutes les villes de cette époque : les raisons sociales des commerces étaient affichés non contre l'édifice, mais vers la rue. Parfois, quelques pièces plus spectaculaires, comme le ciseau géant que l'on voit à droite. Tout près, il y a la buanderie d'un chinois. Cette partie droite de la rue est disparue dans le grand incendie qui a ravagé la ville en 1908, tandis que les édifices de gauche sont en partie toujours présents de nos jours. On y croise même deux commerces qui ont longtemps fait partie du paysage trifluvien : la librairie Ayotte et la pharmacie Panneton. Notez les trottoirs de bois.
Le photographe étant installé au milieu de la rue, des enfants ont vite pris note, désireux de faire ainsi partie de la photo.
Commentaires
Je pourrais certes illustrer mes romans !
J'avais mis une photo du Gros Marteau sur Multicolore et je peux la rajouter ici.
On retrouve dans cette photo les ambiances que tu décris dans tes ouvrages sur la ville....Il manque le gros marteau....