Un nom oublié, pour un homme qui est à la base de quelque chose d'important : le parc d'amusement. Avant Tilyou, ces parcs poursuivaient un but éducatif avec des pavillons thématiques ou abritant des expositions. On y croisait un ou deux manèges mécaniques, la plupart du temps des chevaux de bois. Tilyou ne misera que sur les manèges pour son Steelplechase, situé à Coney Island, à Brooklyn, près de New York. Les inventeurs des machins les plus dingues trouvaient une oreille attentive chez Tilyou, qui acceptait à peu près tout. Alors que les deux parcs voisins à Coney (Dreamland et Luna Park) misaient toujours sur des pavillons éducatifs, le public se rendant à Steeplechase ne poursuivait qu'un seul but : s'amuser.
Au début du 20e siècle, Steeplechase est rasé par un incendie monstre et pour prouver que Tilyou était un Américain, il a planté un écriteau à l'entrée du parc, indiquant qu'il a aujourd'hui un problème qu'il surmontera, mais que pour l'instant, "Si vous désirez voir les ruines, c'est 10 sous l'entrée."
Steeplechase renaîtra et son fondateur est décédé en 1914. Des trois parcs de Coney Island, celui-là sera le dermier survivant, fermant ses portes en 1964. Aujourd'hui, sur le site de Steeplechase, il y a un stade de baseball, pour une équipe des ligues mineures portant le nom de Cyclone, un des manèges de l'ancien parc. Photo ci-bas : l'entrée de Steeplechase. Notez un usager sur un cheval glissant sur des rails.
Commentaires
Alors, tu dois une fière chandelle à monsieur Tilyou.
Vive les parc d’attractions.....