Cette photographie est l'une des plus célèbres de l'histoire sportive du Canada, du hockey.
Ceci s'est déroulé le 5 avril 1952, lors d'une rencontre des séries éléminatoires entre Boston et Montréal. Maurice Richard, grande vedette des Canadiens et idole du peuple québécois, est blessé gravement au-dessus de l'oeil par le bâton trop élevé d'un défenseur des Bruins. Il saignait beaucoup et a dû se retirer dans la chambre des joueurs, où le soigneur de l'équipe lui a mis en pansement. Tout autre joueur se serait retiré de la joute, mais pas Richard, retournant au banc pour dire à son instructeur qu'il était prêt à jouer, même si le sang coulait du pansement.
Non seulement il est retourné au jeu, mais a déjoué Jim Henry, gardien du Boston, pour le but de la victoire de son équipe. Dans un admirable geste sportif, Henry sourit et serre la main à Richard. On peut voir nettement le sang déborder du pansement. Quant à Henry, il avait reçu une rondelle en pleine figure un peu plus tôt et on peut certes voir que son oeil était dans un piètre état. C'est ce qu'on peut appeler, des deux côtés, avoir le feu sacré.
Commentaires
Il est interdit de porter son bâton élevé, passible de deux minutes de pénalité, pendant lesquelles l'équipe punie doit jouer à 4 contre 5 adversaires,
L'équipement de ce temps était moins protecteur que de nos jours, particulièrement pour les gardiens de but.
Un jeu tout de même dangereux pour des costauds du bâton, surtout à cette époque...
Maurice Richard, tu le constates sur la photo, était un costaud. Comme il était le meilleur joueur de la ligue, l'adversaire avait l'habitude de l'accrocher, afin de l'intimider, de ralentir son ardeur.
C était pas des mauviettes dommage cette violence