Le berceau est vide : le bébé est mort. Les décès de poupons et de jeunes enfants furent chose courante pendant très longtemps. On pourrait croire que cela n'arrivait qu'aux gens pauvres, mais les bourgeoises devaient aussi faire face à cette situation. C'est le cas de cette femme illustrée sur cette feuille de partitions musicales de 1880. Le décor l'enrourant est celui d'une maison de riches, mais la tristesse de la pauvresse était universelle à toutes celles faisant face à cette situation.
La ballerine regarde le programme de la soirée, ou peut-être une partition musicale, alors que son compagnon semble tant s'ennuyer...
Cette photographie est l'une des plus célèbres de l'histoire sportive du Canada, du hockey.
Ceci s'est déroulé le 5 avril 1952, lors d'une rencontre des séries éléminatoires entre Boston et Montréal. Maurice Richard, grande vedette des Canadiens et idole du peuple québécois, est blessé gravement au-dessus de l'oeil par le bâton trop élevé d'un défenseur des Bruins. Il saignait beaucoup et a dû se retirer dans la chambre des joueurs, où le soigneur de l'équipe lui a mis en pansement. Tout autre joueur se serait retiré de la joute, mais pas Richard, retournant au banc pour dire à son instructeur qu'il était prêt à jouer, même si le sang coulait du pansement.
Non seulement il est retourné au jeu, mais a déjoué Jim Henry, gardien du Boston, pour le but de la victoire de son équipe. Dans un admirable geste sportif, Henry sourit et serre la main à Richard. On peut voir nettement le sang déborder du pansement. Quant à Henry, il avait reçu une rondelle en pleine figure un peu plus tôt et on peut certes voir que son oeil était dans un piètre état. C'est ce qu'on peut appeler, des deux côtés, avoir le feu sacré.
2. MarioBergeron le 29-11-2018 à 07:27:35 (site)
Maurice Richard, tu le constates sur la photo, était un costaud. Comme il était le meilleur joueur de la ligue, l'adversaire avait l'habitude de l'accrocher, afin de l'intimider, de ralentir son ardeur.
3. jakin le 29-11-2018 à 17:30:01 (site)
Un jeu tout de même dangereux pour des costauds du bâton, surtout à cette époque...
4. MarioBergeron le 30-11-2018 à 00:22:20 (site)
Il est interdit de porter son bâton élevé, passible de deux minutes de pénalité, pendant lesquelles l'équipe punie doit jouer à 4 contre 5 adversaires,
L'équipement de ce temps était moins protecteur que de nos jours, particulièrement pour les gardiens de but.
Rien de mieux, lors d'un spectacle et entre deux pièces, que quelques gorgées. pour se rafraichir. Nous étions en 1938.
2. MarioBergeron le 28-11-2018 à 10:09:12 (site)
Il en manque un ! Il en manque un !
4. MarioBergeron le 29-11-2018 à 05:52:53 (site)
Je ne crois pas que c'était de la bière.
Un fond de cour, un peintre, son modèle. Les deux autres jeunes femmes attendent leur tour, bien que l'homme attablé semble peut-être les dessiner. Nous étions au cours des années 1920.
1. jakin le 26-11-2018 à 16:49:27 (site)
Belle prise de vue avec des jeux d'ombres et de lumière...Le peintre pourrait être une femme ?
2. MarioMusique le 26-11-2018 à 21:21:20 (site)
J'y ai pensé, mais je ne suis pas certain.
On ne regarde pas ces trois enfants de 1912, parce qu'on a vu, en premier lieu, ces incroyables regards très francs, qui font un peu peur.
1. jakin le 22-11-2018 à 15:29:09 (site)
Effectivement ils ont l'air de regarder plus loin au dessus du photographe....
2. MarioMusique le 22-11-2018 à 19:31:24 (site)
On dirait des enfants d'un film d'horreur...
Un orateur, sans doute un homme politique, s'exprime devant une foule essentiellement masculine, sur une place publique. Certains partisans ont des pancartes. Ce que vous avez noté : les chapeaux! Regardez aussi derrière l'invité : des gens qui l'écoutent. Nous étions en 1914.
2. jakin le 20-11-2018 à 17:28:52 (site)
Canotier contre borsalino ! Il y en a trois qui regardent le photographe....
3. Marioromans le 20-11-2018 à 19:12:10 (site)
Il y en a souvent, sur les photos dites spontanées, qui regardent le photographe!
La rue Notre-Dame est la plus ancienne du Cap-de-la-Madeleine. Son tracé suit fidèlement les rives de la rivière Saint-Maurice et du fleuve Saint-Laurent, si bien qu'elle semble sans cesse zigzaguer. Comme elle est ancienne, on y croise des habitations de toutes les époques.
Cette photo a été prise près de chez moi. La rue n'a pas changé, mais un élément de décor devrait vous étonner. Regardez dans le coin supérieur droit : une véritable montagne de billes de bois, pour une usine de pâtes et papiers située tout près (D'ailleurs, elle existe toujours.) La photo date des années 1950.
2. jakin le 19-11-2018 à 17:01:31 (site)
Aujourd'hui les populations ne veulent plus d'usines près de chez eux : trop de bruit, des odeurs, de la pollution...bref les villes se désertifient car les habitants vont travailler ailleurs....
3. MarioBergeron le 19-11-2018 à 18:15:25 (site)
Cette usine existe encore. Ils doivent entreoiser ce bois ailleurs, j'imagine.
Cette photo de l'époque victorienne est très étonnante! D'accord, les deux femmes ont l'attitude sérieuse un peu figée de mise lors d'une visite chez un photographe. Mais l'intiative des deux enfants n'a profondément rien à voir avec leur temps!
2. la piote le 16-11-2018 à 14:47:01 (site)
Cc mario
J ai déjà vu des fotos de cette époque ds de vieux albums de mes grands parents......car j avoue ne pas encore un demi siècle...loll
J trouve vraiment supprenant que ces deux jeunes mômes ont pu se bisouter ss que quelqu'un intervienne......
Vraiment j en suis bouge_B.....
En tout cas cette foto ancienne vour une antiquité....j avoue j aime bcp
J chui un peu acro à ce qui touche Certaines époques
Sûrement à mon éducation donnée par mes très très chers grands parents qui tt comme moi ( communication facile Poli, posée & Respectieuse.....ils m ont bcp parlées de leurs enfances,parents, famille et Tristement des guerres...
Bne continuation l ami mario et tant qu à faire la bise du coeur merci.
4. Marioromans le 17-11-2018 à 05:17:29 (site)
Des photos comme celle-là, on peut en croiser au 20e siècle, mais vraiment pas au 19e, comme dans ce cas.
Le phono est bel et bien un lecteur de cylindres. Ce que vous devez remarquer : le visage de la fillette est dédoublé. Effet volontaire ou accidentel ? Une photo de 1915.
1. johnmarcel le 14-11-2018 à 15:26:33 (site)
La petite n'a pas gardé la pose assez longtemps !
3. MarioMusique le 14-11-2018 à 19:02:57 (site)
Mystère !
Commentaires
1. johnmarcel le 05-12-2018 à 09:50:24 (site)
C'est pourquoi en ces époques les familles étaient nombreuses à cause des décès infantiles qui pouvaient survenir… j'étais très étonné de découvrir que mon arrière-arrière grand-mère avait huit frères et sœurs…
2. anaflore le 05-12-2018 à 12:39:28 (site)
Chez nous aussi c était courant et on decorait le berceau avec des guirlandes de papier crépon coloré
3. MarioBergeron le 05-12-2018 à 12:45:40 (site)
Pour ma part, la chose est arrivée quelques fois chez mes grands-parents.
J'ai appris, il y a peu longtemps, que grand-maman Bergeron avait vécu le drame deux fois.
4. jakin le 05-12-2018 à 17:13:56 (site)
La mort subit du nourrisson était chose courante au début du 20ième siècle....
5. MarioMusique le 05-12-2018 à 17:40:25 (site)
Étonnant qu'on en fasse des chansons!