Ne doutons pas qu'en 1920, plusieurs routes étaient encore destinées aux voitures à traction chevaline. Le cas de celle-ci. L'automobile, robuste, va réussir à franchir la distance, mais les deux passagers en verront de toutes les couleurs. Le conducteur porte une casquette et des verres fumés.
Je ne parlerai pas de travail dans les champs. Tout ceci ressemble au fond de cour d'une maison, que la femme désire décorer quelque peu, peut-être pour établir un jardin. Notez la présence de la grosse automobile, à gauche, qui n'a rien d'agricole.
1. fanfan76 le 22-10-2014 à 21:00:53 (site)
Oui elle ne semble pas habillée pour travailler la terre ! et ses petites sandales non plus ! fanfan
2. MarioBergeron le 22-10-2014 à 21:27:39 (site)
En effet.
Les visages sont semblables, ne laissant planer aucun doute : ce sont des frères et soeurs. Notez comme l'aîné semble d'une douce autorité sur les plus jeunes. Photo non datée, mais typique de la fin du 19e siècle.
1. Florentin le 20-10-2014 à 16:07:28 (site)
Ce que c'est que de nous ! Voilà de jolis enfants qui ont grandi, ont vécu une vie sans doute de labeur, ont vieilli et sont morts ! Le temps d'un soupir et, hop, nous voilà de l'autre côté ! Bon, foin, de pensées tristes. Bonne soirée. Florentin.
2. MarioBergeron le 20-10-2014 à 16:39:35 (site)
J'ai une photo semblable des mon frère et de ma soeur et nous avions autour de ces âges. Et, en effet, il y en a aujourd'hui un de moins...
3. fanfan76 le 20-10-2014 à 18:02:53 (site)
Ils sont beaux ces enfants et pas de doute comme tu le dis si justement ils se ressemblent, fanfan
4. MarioBergeron le 20-10-2014 à 19:59:22 (site)
Merci !
J'aime bien cette jolie illustration, où on croise surtout des femmes, présentes dans ce petit stade de baseball. Les chapeaux sont de mise, ainsi que les plus belles toilettes. Le terrain a la même forme que de nos jours, sauf que la distance entre le monticule et le marbre était plus courte. Nous étions en 1889.
1. fanfan76 le 19-10-2014 à 23:12:33 (site)
Très élégantes ces dames sur cette jolie illustration, fanfan
2. MarioBergeron le 19-10-2014 à 23:24:57 (site)
L'idée du titre "Journée des dames" existe encore de nos jours, comme il y a des "Journée des enfants".
3. Florentin le 20-10-2014 à 16:10:19 (site)
AS-tu remarqué que toutes ces jolies dames s'intéressent peu à ce qui se passe sur le green ? Ces dames de 1889 ressemblent , trait pour trait, à celles d'aujourd'hui. Toujours aussi bavardes !
4. MarioBergeron le 20-10-2014 à 16:40:59 (site)
Le... Green ? Lors de rassemblements publics, le spectacle est aussi celui de regarder les autres et de se faire regarder.
Une "travailleuse de guerre", aux États-Unis, en 1942. Le départ de tant d'hommes vers les bases militaires a fait en sorte que des usines, particulièrement celles produisant des armes, obus, etc., ont ouvert leurs portes aux femmes. Elles ont aussi bien travaillé que les hommes. Cependant, à la fin du conflit, elles sont retournées à leurs travaux traditionnels. Par contre, la participation des femmes à l'effort de guerre a semé la graine d'un marché du travail plus ouvert, au cours des décennies suivantes.
1. Florentin le 18-10-2014 à 14:57:14 (site)
En France, ce fut surtout lors de la Guerre 14-18 que les femmes ont pris en charge les travaux de leurs maris partis aux tranchées. Le pays était alors à forte densité agricole et les images ne manquent pas nous montrant les paysannes aux champs. Comme aux States, ce fut, en germe dans les têtes féminines, l'idée qu'elles pouvaient ne plus être confinées aux tâches ménagères ... Bon week-end. Florentin
2. MarioBergeron le 18-10-2014 à 19:48:53 (site)
Même chose au Canada. Dans ma région, il y avait quelques usines, dont deux dans ma ville.
Dans mon roman L'Héritage de Jeanne, un groupe de jeunes femmes sont contre la guerre et s'unissent pour le dire, jusqu'à ce que l'une d'entre elles se fasse engager par une usine de guerre, car elle était davantage payée que dans son usine de filature de coton.
3. fanfan76 le 19-10-2014 à 23:11:26 (site)
Il y a eu un reportage télé l'autre jour mettant les femmes à l'honneur car elles avaient remplacé les hommes dans les usines, pendant les guerres, fanfan
4. MarioBergeron le 19-10-2014 à 23:23:39 (site)
C'est ce que je veux signifier par "Semer la graîne."
Avec une calligraphie parfaite, l'enseignante a écrit au tableau noir qu'il faut se laver les mains avant et après les repas. La salle de classe me paraît petite. Jolie nostalgie !
1. Florentin le 17-10-2014 à 11:30:35 (site)
J'ai été maître d'école pendant 17 ans. Aussi toutes les images qui représentent des écoles ou des classes m'intéressent. Je suis passé du plus ancien au plus moderne. De la craie et de la plume à la machine à calculer. Nostalgie, nostalgie ... Merci pour le lien. J'ai aussi mis le tien chez moi. A plus.
2. fanfan76 le 17-10-2014 à 13:04:00 (site)
Les bureaux me rarellent ceux de mon enfance avec l'encrier sur la droite, fanfan
3. MarioBergeron le 17-10-2014 à 18:22:34 (site)
J'aime bien "Maître d'école". Au Québec, on ne dit plus ce terme, remplacé par Professeur, enseignant ou je ne sais trop quoi...
Fanfan, quand j'étais petit, nous avions sur nos pupitres une ouverture pour une bouteille d'encre, même si nous n'avions pas le droit d'utiliser une plume.
Je sais que le nom du boucher apparaît dans la vitrine, mais ce sont bel et bien des légumes que l'on voit. Bref, notre invité vendait un peu de tout, dans ce petit local, desservant sans doute un coin de quartier. La femme est peut-être l'épouse et me semble amérindienne. Le garçon aide son père à la bonne marche de l'établissement. Une photo de 1910.
1. Florentin le 16-10-2014 à 23:44:59 (site)
Je me souviens des épiceries de ma jeunesse, qui ressemblaient un peu à celle-là. On y vendait ,par exemple, la confiture au bol (tirée d'une boîte de conserve de 5 kg), des petits fagots de bois, des harengs séchéx, des épingles-nourrice, ou des rouleaux de réglisse.. Aujourd'hui, ce n'est plus ça. On est au sicèle des supermarchés ...
2. MarioBergeron le 17-10-2014 à 06:42:56 (site)
Il y en avait une, près de chez moi, et qui était encore présente au cours des années 1980. Je me souviens surtout qu'il y avait une seule caissière et qu'elle prenait des commandes téléphoniques.
Merci pour cette participation. J'ai ajouté un lien vers votre blogue, à votre droite.
3. fanfan76 le 17-10-2014 à 13:02:04 (site)
J'aime ce genre de photo, commerce tenu souvent par une famille, fanfan
4. MarioBergeron le 17-10-2014 à 18:25:03 (site)
Monsieur Joanette ! Dix ans plus tard, il ajoutera "Et fils".
1. fanfan76 le 17-10-2014 à 13:00:23 (site)
Oui jolie photo, c'est un chien de chasse, il me rappelle mon Good, (chien de mon enfance) fanfan
2. MarioBergeron le 17-10-2014 à 18:23:51 (site)
C'est un modèle qui a l'air très canin.
Wilfrid Laurier fut le premier québécois à devenir premier ministre du Canada, cela pour la plus longue période jusqu'alors : 1896 à 1911. Période de modernisation par excellence pour les pays occidentaux ! Encore fallait-il gérer tout cela sur un aussi vaste territoire, faire face à deux réalités linguistiques qui ne s'entendaient pas du tout. Laurier fut un grand politicien, un des plus admirables de l'histoire canadienne, surtout parce qu'il avait une politique de conciliation, arrivant à satisfaire les anglais et les français à la fois. Homme intègre, de plus ! Lors de l'entrée en guerre du Canada en 1914, au nom de l'Angleterre, Laurier était contre et a gardé son opinion, l'a exprimée publiquement, même s'il savait que cela déplaisait aux anglophones. Il y aurait beaucoup à dire sur un tel homme ! Wilfrid Laurier est décédé en 1919.
1. fanfan76 le 14-10-2014 à 14:02:13 (site)
Nous aurions besoin de beaucoup d'hommes politiques à l'exemple de cet homme, fanfan
2. MarioBergeron le 14-10-2014 à 19:02:23 (site)
Presque 100 années après son décès, Laurier est encore connu parce qu'il est un incontournable sujet de recherche pour les apprentis étudiants en Histoire. Il y a aussi de nombreuses rues, édifices et parcs qui portent son nom.
Un peu du passé de ma ville et qui est toujours présent. La seule différence est que la rue des Ursulines d'aujourd'hui portait le nom de Notre-Dame, au moment de cette photo, en 1898. La petite église Saint-James est toujours là, ainsi que le couvent des religieuses ursulines, que l'on voit au fond.
1. Florentin le 13-10-2014 à 18:18:12 (site)
Les églises ont de la chance. En général, on les entretient et elles passent les ans sans trop de dommages.
2. MarioBergeron le 13-10-2014 à 19:13:43 (site)
Il y en a de plus en plus qui disparaissent, au Québec.
3. fanfan76 le 14-10-2014 à 13:59:55 (site)
Moi aussi Mario, je confirme qu'en France beaucoup trop disparaissent aussi ! et parfois on en fait des bistros, restaurant ou autres...fanfan
4. MarioBergeron le 14-10-2014 à 19:00:58 (site)
Le hic que le clergé de jadis ne pouvait savoir : la baisse de la pratique religieuse et des édifices trop împosants, devenus difficiles à entretenir, à chauffer, etc. Ce ne sont pas les petites églises qui disparaissent, mais les plus énormes.
Commentaires
1. Florentin le 23-10-2014 à 09:45:03 (site)
A l'époque où rouler en voiture était encore une aventure ! Les voitures n'avaient pas la sophistication de celles d'aujourd'ui. Mais elle étaient robustes ! Bonne journée. Florentin
2. MarioBergeron le 23-10-2014 à 19:24:44 (site)
Très robustes ! Ceci est sans doute un chemin rural, menant à des fermes.
3. Yvandesbois le 25-10-2014 à 22:47:35 (site)
Plus dur sera la chute !!!
4. MarioBergeron le 25-10-2014 à 23:33:40 (site)
J'espère que la distance à franchir n'était pas trop longue !