Alors que des soldats défilent dans la rue, acclamés par une foule heureuse à l'annonce de la fin de la guerre, un couple ne manifeste aucune joie et c'est facile de deviner que l'homme et la femme ont perdu un fils dans le conflit. Une très belle illustration touchante pour cette feuille de partitions musicales de 1918.
Les Américains ont proposé une incroyable quantité de chansons relatives à la guerre, en 1917-18. Le soldat yankee y était souvent un conquérant civilisé face aux nations inférieures d'Europe. Particulièrement, les jeunes françaises devenaient folles d'amour pour le soldat, qui trouvait ceci très normal. Dans ce même domaine, mais plutôt bizarre : "Rapporte-moi un bébé belge." M'ouais... Ah, c'est certain que les enfants belges avaient une certaine valeur, n'est-ce pas ? Vous noterez que la fillette porte des... sabots.
Les chansons américaines relatives à la guerre 14-18, n'évitent pas les clichés sur les autres peuples, amis ou ennemis. C'est le cas de cette belle feuille de partitions musicales, de 1918. Je ne connais pas les paroles de la chanson, mais je crois que le dessin raconte une histoire. Deux soldats yankees, en difficultés, ont été cachés par cette femme française. Le plus grand militaire, reconnaissant, remercie la dame de tout son coeur et désire lui donner un amical baiser d'adieu. Notez l'intérieur de la maison, le petit chat, les sabots de la femme, son bonnet.
La comédienne Marlene Dietrich visite des soldats blessés, au cours de la Seconde Guerre mondiale. Peut-on imaginer sourire plus heureux que celui de l'homme en vedette ?
Une chanson de la première guerre mondiale pour inciter les femmes demeurées au pays à écrire au soldat parti combattre en Europe. Nous passons de la mère à l'épouse et à l'enfant.
Les chansons de la guerre 14-18 abordaient vraiment tous les sujets ! Ici, un soldat écrit une lettre à son épouse, qui vient de donner naissance à un enfant pendant qu'il est au combat. Joli dessin !
Qu'est-ce que ces femmes de 1918 fêtent ? Pourquoi tout ce boucan ? L'armistisme, bien sûr !
Les États-Unis n'ont participé à la guerre 14-18 que deux années, mais ils ont chanté le conflit comme jamais on ne pourrait l'imaginer. Le schéma était très simple : pour les chansons de 1917, c'était "Allons-y, les gars !" Pour les chansons de 1918, c'était "Je m'ennuie de chez moi..." C'est le cas pour cette jolie feuille de musique, alors que le soldat lit une lettre qu'il vient de recevoir des siens et qu'il imagine sa grande ville, alors qu'il n'y a près de lui que les petites tentes de son campement.