La seconde vague de colonisation de la lointaine région de l'Abitibi s'est effectuée au cours des années de la Grande dépression économique, par les victimes de la situation, c'est à dire les chômeurs des villes, qui, à certaines conditions, pouvaient devenir propriétaires de terres agricoles. Mais quel travail en perspective... Quelle frustration, peut-être, de savoir que les gens de cette photo étaient partis d'une ville pour vivre dans une cabane sans eau courante ni électricité. Le village naissant de Montbeillard avait la particularité d'avoir été fondé par les chômeurs de ma ville de Trois-Rivières et de ma région.
Des pompiers à l'oeuvre, en 1926. Métier très difficile! Ces sapeurs avaient cependant un équipement adéquat. C'était plus rudimentaire, dans certains cas.
Jeunes gens, je m'en vante : j'ai connu ça! Ma mère n'avait qu'à déposer une carte dans la fenêtre du salon et le laiter savait quoi déposer à notre porte. La bouteille de lait ne demeurait pas longtemps au soleil. Elle était déjà froide. Déposée au frigo, elle le devenait davantage. Tant pis pour les contenants de plastique : le lait, c'est meilleur quand ça sort d'une bouteille !
D'accord, tu sais sauter. Et alors ? On doit applaudir, crier, t'embrasser ? Peuh !
Qu'est-ce qu'elles fabriquent ? Des appareils de radio. Il faut avouer qu'il y avait pires conditions de travail dans les usines ou manufactures. Une photo de 1925.
Nous avons droit à leur lieu de résidence : Saint-Hyacinthe, au Québec. Grande occasion, alors que toute la famille passe chez le photographe, avec leurs plus beaux vêtements, afin de bien paraître sur cette photo qui sera vue par la parenté, les visiteurs. Il fallait être à la hauteur et paraître très sérieux!
Un beau dessin touchant pour cette feuille de musique à l'année non identifiée (Allons-y pour la décennie 1860). Une petite fille éplorée se jette dans les bras de son frère (ou de son ami) parce que son oiseau est mort.
J'imagine que c'était permis, dans une rue désertée. Peut-être une mise en scène du photographe ! Quoi qu'il en soit, la femme, sur le trottoir, semble étonnée.
Deux équipes féminines de hockey de la Nouvelle-Écosse (Province canadienne) en 1904. Ce qui m'étonne n'est pas le fait qu'elles portent des robes aux couleurs spécifiques, mais que certaines des sportives de l'équipe de droite ont des chapeaux. Sans doute pour les besoins de la photo, car je ne les imagine pas patiner ainsi coiffées. Aussi, on indique, au bas de la photo, que nous étions au début d'avril. Les glaces artificielles n'existaient pas, bien que nous ayons ici droit à un espace avec murs et toit. La glace devait commencer à être un peu plus molle qu'en février...
Banjo, guitare et violon : il n'en faut pas plus pour réjouir les danseurs de tous les âges, même les enfants. Une photo de 1942.
Une grande fille avec une belle et imposante poupée. La photo date sans doute de la fin du 19e siècle.
Une jeune maman ravissante, pose en compagnie de sa fille, qui lui ressemble beaucoup. Sans doute une photo des années 1950.
Une des chansons les plus populaires de la décennie 1910 (de 1912, précisément). Elle est ici créditée à Al Jolson, avec la photo en cartouche du chanteur, mais à peu près tout le monde a chanté ce truc. Le Robert E Lee du titre était un vapeur naviguant sur le Mississippi. On devine ici que l'homme avec la guitare et sa compagne sont des Noirs, attendant l'arrivée du navire. Le dessin est plutôt agréable.
Je ne sais trop ce qui a pu se passer, mais j'imagine que le conducteur a dû être très sonné... Nous étions en 1917.