Montréal en 1925, alors que les automobiles cohabitaient avec les voitures à chevaux.
Ceci pouvait provenir de deux sources : une photo de calendrier, un feuillet donné par un marchand à un acheteur potentiel. Dans les deux cas, j'ai vécu mon enfance entouré de ce type d'images, car mon père en était friand. Vous noterez comme la couleur de la voiture s'harmonise avec le feuillage d'automne.
Rendez-vous adolescent, au petit restaurant du coin, pour un breuvage froid, servi avec pailles, naturellement.
Un riche cinéma, à Seattle, au cours des années 1930. Les décorations sont somptueuses. Ce type de cinéma, qu'on appelait Palace, est né au cours des années 1920, mais la plupart ont connu de graves problèmes avec l'arrivée des films parlants. Les petites enceintes sonores utilisées alors n'arrivaient pas à desservir adéquatement les bandes sons des films. Cependant, il y a eu ajustement au cours de la décennie 1930. Ces cinés étaient aussi les centres culturels de leur ville, accueillant du théâtre, des tours de chant de vedettes.
Bonjour, petit. Quel est ton nom ? Tu viens souvent ici ? Pouvons-nous jouer ensemble ?
Je crois qu'il fut un temps où toutes les villes du Québec avaient un cinéma du nom de Palace. Celui-ci fut bâti en 1936 et la présence d'un film avec le cow-boy Tom Mix m'indique que cette carte-postale doit dater de la même époque. Il va de soi qu'une petite ville comme Val d'Or (Abitibi), avec autour de 5,000 de population, n'avait qu'une salle, attirant le public de la ville et de tous les villages des environs.
L'on pense souvent que les 78 tours avaient tous des étiquettes noires, rouges ou bleu dégueu. Pas tout à fait le cas, comme le prouve le présent disque.
J'aime beaucoup cette photo, sans doute du début du 20e siècle, alors qu'une fanfare enregistre un disque. Nous étions alors à l'ère acoustique, c'est à dire qu'il n'y avait pas d'électricité, ni de microphones. Les musiciens devaient se produire devant des cornets, qui gravaient la musique sur des acétates, dont on se servait pour imprimer les 78 tours. Pas qu'une mince affaire! Les instruments plus puissants devaient être au fond d'une pièce. Dans un orchestre comme celui-ci, c'était difficile de faire entendre un piano. Quant à la contrebasse acoustique, il n'y en a guère eu sur les disques de cette époque, remplacée par un tuba. Les micros feront leur apparition dans les studios en 1925, faisant bondir de plusieurs coches la qualité sonore des disques. Notez sur cette photo que même pour enregister, les musiciens de la fanfare portaient leur uniforme.
Ce trio dans les vapeurs du sommeil est sans doute installé dans une salle de cinéma. Leur attitude ronflante attire l'attention de tous les gens qui les entourent.
Pendant deux années, la sombre petite Lisa Loring a joué le rôle de Mercredi, enfant du couple Addams, dans la télésérie la plus dingue jamais présentée par les Américains. Si son crocodile est ici présent, Lisa omet de nous présenter son jouet favori : Marie-Antoinette, une poupée décapitée.
Un peu de mélodrame façon 1873, avec cette illustration pour une pièce de musique, à propos d'un pauvre garçon, aux culottes déchirées, qui offre ses services pour cirer des chaussures, sous l'indifférence d'un couple bourgeois.
Une des photos trouvées dans une boîte du sous-sol du bureau des organisateurs de l'Expo agricole de Trois-Rivières et qui avait passé plus de cinquante années dans l'oubli. Voici une vue générale du pavillon commercial de l'édition 1949 ou 1950 de l'événement, avec en son centre, le grand magasin Fortin, gloire locale. Je me sens un peu gêné par l'affichage en anglais de certains exposants... Cliquez pour mieux voir. Il y a plein de choses (et de gens) à observer.
Impératif pour les petites filles de prier avant de se mettre au lit. C'est tout autant bon pour les poupées !
Cette imposante église paraît encore plus immense dans le décor un peu rachitique de Chicoutimi, en 1906. Ce temple est toujours là, mais il y a un important boulevard qui passe devant sa porte.