Deux soeurs, peut-être ? En tenue décontractée, elles posent devant une maison, l'une tenant précieusement un vélo. Nous étions en 1942.
Le meilleur ami de la fille est le chien. Celui-ci revient d'une promenade en laisse. Notez le joli chapeau de l'enfant. Une photo de 1915. Dois-je vous rappeler qu'un cliquant sur l'image, vous la verrez de meilleure façon ?
L'homme le plus fort du monde ! L'appellation était courante dans tous les pays occidentaux de l'époque victorienne, sauf que Louis Cyr, dans des compétitions face à ces autres hommes, les surclassait à chaque occasion. Homme de spectacle, Louis Cyr a vécu de ses tours de force pendant de nombreuses années, tout en travaillant aussi comme policier, puis comme propriétaire d'une taverne. Au Québec, son nom est devenu légendaire, donnant lieu à des livres, des études, des chansons, des documentaires, une pièce de théâtre et, je crois, un film récent. L'homme est décédé en 1912.
Un curieux camion, des années 1920. Plutôt robuste, avec des pneus solides comme on n'en fait plus ! Le tout était au service de la livraison de crème glacée.
Nooooon, elle n'était sûrement pas vilaine ! Olé-Olé, cependant. Le numéro dans le coin inférieur droit me laisse deviner que cette photographie faisait partie d'une série. Pour que certains messieurs connaissen le grand frisson ? Hmmm ?
Le garçon, vêtu en petit matelot, regarde son chien avec un air satisfait, comme s'il lui disait : "T'es un bon chien."
Une belle illustration d'un jeune couple dans une barque, vivant des moments idéaux pour les grands aveux, la demande en mariage. Une feuille de musique non datée, mais la coiffure de la femme est typique de la décennie 1920.
Ceci est une carte d'invitation envoyée à des dignitaires lors de la 25e édition de l'Exposition agricole de Trois-Rivières, en 1923. Charmante jeune femme avec des fleurs, mais je dois vous révéler un secret : le dessin était en velours. Quand j'ai mis la main là-dessus, j'ai fait Ooooo !
Au Québec, on les appelle les "Machines qui toquent". Ce manège est apparu au cours de la décennie 1910 et, à l'origine, c'étaient des chevaux qu'on voyait à la place des automobiles. Sur cette photo de 1928, les voitures ont déjà remplacé les coursiers.
Sept enfants ! C'est ce que l'on voit : il y en a peut-être des plus petits à l'intérieur de la maison, puis des grands qui travaillent. C'est sans doute le cas de l'aîné à vélo, alors que tous les autres se mettent en route pour l'école. Notez la grande soeur qui donne un conseil à un plus jeune. Enfin, tous ces enfants sont en ordre décroissant. La photo date de 1957.
Un groupe d'Amérindiens, sans doute de la même famille, pose devant leur petite habitation, où vous noterez, à gauche, des paniers artisanaux. Ils ne semblent guère joyeux... Ces gens habitaient un coin de la province canadienne de la Nouvelle-Écosse.
Voici une entorse à ma politique positive. Tout simplement, je trouve cette photographie spectaculaire. Le drame s'est déroulé à New York, en 1916.
Mais si, c'est une ambulance ! Il fallait bien se rendre aux urgences, même à l'époque où il n'existait pas de véhicule motorisé. Ne doutons pas un seul instant que les chevaux employés à cette tâche étaient des montures robustes et disciplinées.
Il s'agit d'une carte postale, sans doute du début du 20e siècle. Notre joyeux trio de jeunes patineurs s'exécute sur la glace d'une rivière, avec le clocher de l'église villageoise comme fond de décor.
La relation entre le clergé et le cinéma, au Québec, est une histoire abracadabrante, pleine de rebondissements, d'exceptions étranges, comme dans le cas de ce curé des Bois-Francs qui, autour de 1908, présentait des films dans le sous-sol de son église, alors qu'il n'y avait pas de salles dans sa ville et que les lettres pastorales circulaient à propos du danger du cinéma. Il y a eu des coups de gueule incroyables de la part de l'épiscopat, alors qu'en même temps, des prêtres se baladaient partout avec des caméras, pour tourner nos premiers films documentaires.
J'écris Couventines sans trop de preuves, mais ce type d'uniforme quelque peu sévère et austère était de mise dans les couvents de filles. Ce groupe présente des jeunes adolescentes, mais aussi des plus petites. La broderie et la couture sont à l'honneur, mais aussi le tennis. Je m'explique mal la présence de la fillette sans uniforme, tenant un ballon entre ses mains. Une photo de 1919.
Une feuille de musique de 1867 mettant en vedette un jeune couple, sans doute devenu parents pour la première fois. La mère tient précieusement le poupon entre ses bras alors que le père, plein d'admiration, lui demande la permission d'embrasser le bébé. Changez les vêtements, les coiffures,le décor de la maison, et il se passe de nos jours une scène semblable quelque part dans le monde.
La Côte d'Abraham, à Québec. L'apparence de cette rue a peu changée. J'aime cette photo car on peut y croiser trois moyens de transport : la voiture à traction chevaline, les automobiles et les rails du tramway. Elle date sans doute du début de la décennie 1930.
C'est un calendrier. Il est écrit 2005, mais je crois que c'est peut-être l'année d'acquisition de cet objet par je ne sais qui. Le dessin est typique des années 1950, avec un jeune couple adolescent souriant.
Pendant des années et des années, les gens ont été fascinés par les ascensions en ballon, d'autant plus qu'avec le temps, elles devenaient de plus en plus spectaculaires. Elles semaient l'émotion, de plus ! Notez au premier plan : une femme s'évanouit en voyant le ballon s'envoler. Comme cela arrivait souvent, les usagers lançaient des objets aux gens qui les regardaient. Le tout sous le regard souriant de la lune. Une feuille de musique de 1869.
Je ne suis pas expert en automobiles, mais je crois que ce modèle date des années 1910. Ce qui m'a d'abord frappé est que ce véhicule est le seul en activité sur cette artère commerciale pourtant large. Monsieur invite les quatre femmes à monter. Une autre de plus et elle serait demeurée dans la rue !
Un vieux couple paysan prend du soleil, elle à son rouet et lui fumant sa pipe. Une très belle photographie.
Une photo de 1933, au moment où Babe Ruth était en déclin. Quoi qu'il soit, son nom scintillait toujours dans l'imagination populaire. On dit que l'athlète aimait beaucoup les enfants. Il existe d'ailleurs beaucoup de photos où on le voit en jeune compagnie. Ici, il semble parler gentiment à l'enfant vêtu de blanc, sous le regard ravi des trois autres. Une photo douce, je crois.
Cela ne semble pas être un jeu pour elle. On lui a donné une jolie machine à coudre et elle doit s'en servir avec le plus grand sérieux.
Un cycliste de 1914 avec une imposante bécane. Comme il porte un uniforme, je crois que ce jeune homme était au travail. Messager, peut-être.
Une des plus célèbres chansons de la décennie 1910, vantant la joie de la baignade. Le dessin illustre bien ce bonheur. Les maillots féminins en présence étaient nettement plus osés que ceux portés dix années plus tôt. Notez bien que les femmes étaient tout de même tenues de porter des bas... Le seul homme témoin de tant de sex-appeal porte le canotier ! Une feuille de musique de 1914.
Trois jeunes hôtesses du pavillon du Québec à l'Exposition universelle Terre des Hommes, tenue à Montréal en 1967. Quelle belle expérience dans la vie d'une femme ! Tant de rencontres, de moments uniques et le sentiment de participer à un événement extraordinaire ! On peut voir le pavillon du Québec, derrière ces demoiselles.
Une équipe de ballon-panier du nom de Yankees, édition 1920. Sans doute qu'il s'agit d'une formation collégiale, puisque ces jeunes athlètes posent devant un édifice désigné comme celui des garçons. D'ailleurs, dans la fenêtre de droite, on croise deux plus jeunes regardant la scène, rêvant peut-être du jour où ils seront membres des Yankees.
Non seulement les automobiles des années 1950 étaient imposantes, mais elles avaient parfois des couleurs très bizarres... Cette femme de 1956 semble fière de poser près du véhicule familial.
Une religieuse souriante enseigne à une classe où les enfants portent des uniformes. Je crois qu'elle interroge un garçon. Je ne sais pas tout ce qu'elle raconte, mais plusieurs enfants sourient vers la scène. La carte géographique m'indique que la photo est d'origine européenne. Notez un dessin d'élève accroché au mur. Nous étions en 1955.
Une des photos qui a passé plus de cinquante années dans une boîte, dans un sous-sol du local d'administration de l'Exposition agricole de Trois-Rivières et qui a pû être sauvée. Nous voici à l'entrée sud du terrain. Les édifices à droite étaient les pavillons agricoles et commerciaux. Hors une exception, ils existent toujours de nos jours. Ceux à gauche ont été démolis au début de la décennie 1990 et abritaient une infirmerie, un poste de police temporaire et des restaurants. Tout au fond, on peut voir le village forain et une grande roue. Tous les enfants présents sur cette photographie de 1949 sont tenus par la main par leurs parents.
Deux enfants idéaux, très propres et gentils, leurs voiliers, leur chien, puis une maison cossue, une imposante automobiles, des fleurs partout. Pour quel produit, cette publicité ? Étonnant : elle venait d'un... boucher. Nous étions en 1935, au moment de la grande dépression, et peut-être que notre boucher jouait la carte de l'optimisme pour attirer la clientèle.