Les chansons américaines relatives à la guerre 14-18, n'évitent pas les clichés sur les autres peuples, amis ou ennemis. C'est le cas de cette belle feuille de partitions musicales, de 1918. Je ne connais pas les paroles de la chanson, mais je crois que le dessin raconte une histoire. Deux soldats yankees, en difficultés, ont été cachés par cette femme française. Le plus grand militaire, reconnaissant, remercie la dame de tout son coeur et désire lui donner un amical baiser d'adieu. Notez l'intérieur de la maison, le petit chat, les sabots de la femme, son bonnet.
Cet homme propose des tissus à cette femme et à sa fille. Le matériel était dans le coffre-arrière et sans doute qu'il avait d'autres éléments à l'intérieur de la voiture. Peut-être était-il un employé ou le propriétaire d'un commerce dans un village ou une petite ville voisine. La tournée des maisons rurales faisait partie de son travail. La photo date de 1957.
La jeune femme tend une friandise à la fillette ravie. Le chapeau de la femme m'indique que nous étions au cours des années 1920. Charmante photographie !
Un sujet qui me passionne : la colonisation de l'Abitibi, au cours des années 1930. Comment diable des gens urbains osaient s'installer dans un coin perdu qu'ils devaient déboiser et où ils devaient vivre dans des maisons en bois rond, sans eau courante ni électricité ? Ils n'avaient pas le choix, pendant la grande dépression ! La propagande pour la colonisation était attrayante ; la réalité beaucoup moins. Cette famille a du pain sur la planche... Mais les parents ont eu bon coeur en pensant à fabriquer une balançoire pour la petite fille (Voir, à gauche). Cliquez pour mieux observer tout ceci.
Un joyeux kiosque, lors d'une exposition commerciale, en 1922. Le produit offert est un beurre crémeux, du nom de Moon Girl. Les jeunes filles invitées à vanter cette marchandise sont déguisées, pour donner un air de fête.
Ces jeunes regardent dans toutes les directions. Le décor m'indique qu'elles visitaient un parc forain, peut-être dans le cadre d'une exposition agricole. Ah, et pour les robes, hein... Oui, c'était la couleur à la mode, en 1941 !
Des ouvriers rassemblés face à la manufacture Bellefeuille, en 1885. Inagurée en 1827, cette fonderie fera partie du paysage de la ville de Trois-Rivières pendant plus de cent années. Fonderie en principe, alors qu'en réalité, divers produits étaient fabriqués, dont des moulins à battre le foin.
La rue Notre-Dame, de Trois-Rivières, en 1894. Elle était alors la principale rue commerciale. Typique de toutes les villes de cette époque : les raisons sociales des commerces étaient affichés non contre l'édifice, mais vers la rue. Parfois, quelques pièces plus spectaculaires, comme le ciseau géant que l'on voit à droite. Tout près, il y a la buanderie d'un chinois. Cette partie droite de la rue est disparue dans le grand incendie qui a ravagé la ville en 1908, tandis que les édifices de gauche sont en partie toujours présents de nos jours. On y croise même deux commerces qui ont longtemps fait partie du paysage trifluvien : la librairie Ayotte et la pharmacie Panneton. Notez les trottoirs de bois.
Une équipe de draveurs, d'un camp de bûcherons, à l'oeuvre pour dégager les arbres coupés et qui refusent de suivre le courant d'une rivière. Pour ce faire, ils utilisaient des perches pour pousser les rebelles, et parfois, la dynamite était de mise. Ces hommes marchaient sur les arbres. Métier dangereux et qui devenait palpitant pour les jeunes braves.
La petite fille cherche à atteindre le rayon de soleil afin de l'embrasser. Elle est retenue, ou guidée, par sa mère, ou sa grande soeur. Nous étions en 1871.
C'est un tout petit ! La joie est cependant la même qu'avec un plus gigantesque. Notez qu'il y a là des gens de tous les âges.
Montréal en 1901, suite à une appréciable chute de neige. Tout le monde à sa pelle ! Mais le tramway ne semble rencontrer aucun problème.