Une photo familiale de 1894, avec le décor de studio, puis les poses sérieuses du père, de la mère, de l'enfant et... une note étonnante, sur ce type de cliché : l'enfant assis par terre avec un chien presqu'aussi gros que lui !
Le marquis est certes courtois, mais la bergère ne semble guère intéressée par ses courbettes. Une carte postale de 1906 signée Fortunat Pinsonneault, de Trois-Rivières, le plus important fabriquant de cartes du Québec de cette époque. Il est donc plus que possible que ces enfants étaient de ma ville.
Un couple amérindien de la province canadienne de la Nouvelle-Écosse, en 1886. Il est évident que cette photo a été prise dans un studio de photographe, avec une toile peinte comme décor. Je ne suis pas certain que les vêtements portés par l'homme et la femme soient traditionnels, bien que l'intention était de le laisser paraître. Intéressant...
Une feuille de musique de 1920. Le dessin nous présente une fête, une danse, en l'honneur de l'univers du cinéma. On peut y voir des vedettes de l'époque, comme Mary Pickford, Douglas Fairbanks, Theda Bara, Alice Brady, Blanche Sweet, etc.
Une photo idéale, non ? Nous étions en 1957. L'homme au premier plan conduit un superbe attelage de deux chevaux, alors que l'autre, au fond, utilise le tracteur. Bien que je préfère les photos en noir et blanc, celle-ci aurait été attrayante en couleurs.
Ou il s'agit de ses deux petits frères, ou cette adolescente des années 1940 a la garde de ces enfants et leur lit une histoire. Une belle photographie.
Une carte postale coloriée, du début du 20e siècle, nous prouvant que les lecteurs de cylindres ne servaient pas qu'à la musique, mais aussi à lancer des messages. La femme, ravie, écoute la voix de l'être aimé : "Il redit les tendres aveux qu'on échange quand on est deux."
Pas de mal pour des jeunes femmes à jouer au hockey, surtout en 1925, coeur des "années folles". Mais en maillot de bain ? Regardez la neige, la glace... Brrrr...
C'est une petite fille, elle a donc une plus petite machine à coudre que maman ! Celle-ci est de bon conseil pour la fabrication d'une robe pour la jolie poupée que la mère tient avec amour devant l'enfant. Belle photographie pleine de tendresse.
C'est fou comme je croise des photos anciennes du Québec avec des chiens attelés. Je n'en ai jamais vu de ma vie ! Il s'agissait d'une tradition paysanne, alors que des chiens robustes travaillaient au transport de légères marchandises ou d'enfants. Pour les besoins de cette photo de 1930, les deux jeunes hommes ont coiffé leurs chiens de chapeaux et celui au premier plan a même des verres fumés !
Un projectionniste de cinéma. L'appareil me paraît monstrueux ! Une photo de 1958.
Le titre de la chanson parle de solitude et de cafard. La richesse évidente de la maison et des vêtements du couple cachent peut-être des sentiments troubles. Quoi qu'il en soit, un si beau dessin était idéal pour attirer la clientèle de 1909.
La poupée, c'est très bien. Les fleurs, ce n'est pas à négliger. Cependant, ce qui importe le plus : le ruban dans les cheveux.
Des adolescentes s'amusent dans la neige, dans la cour de récréation de l'école Sainte-Marguerite, de Trois-Rivières, en 1960. Notez la présence de la religieuse surveillante.
La petite Gladys Smith, de Toronto, vers la fin du 19e siècle. Elle deviendra la première grande vedette féminine de l'histoire du cinéma, sous le nom de Mary Pickford.
La capitale du Saguenay était alors une petite ville, mais assez grande pour se vanter déjà de son titre de capitale. Les rares automobiles vivaient en harmonie avec les voitures à chevaux. J'aime bien la jeune fille, à droite.
Une riche photographie d'une école, au début du 20e siècle. Le lieu me semble quelque peu rustique, mais observez la façon dont ces enfants sont vêtus, l'attention de ceux demeurés assis. Le tableau noir indique "L'arrivée des pèlerins." Leçon de religion, sans doute, avec l'aide non pas d'une institutrice, mais de trois, vêtues sobrement. Ce qui m'étonne est la présence de la maquette d'une maison. Une façon moderne pour apprendre, sans oublier que la méthode est participative.
J'aime beaucoup cette photo, prise dans l'Ouest canadien, au début du 20e siècle. Les hommes ont préparé une patinoire à même le lac. On peut voir une barque qui n'a pas été rangée. Il y a aussi une petite cabane, sans doute pour entreposer les pelles ou du matériel. Les spectacteurs ne semblent pas avoir froid pour applaudir les athlètes. Notez un homme avec son vélo.