Une feuille, deux feuilles. Une couette, deux couettes. Tout est parfait, car vous souriez.
Une joyeuse ménagère qui dépoussière, afin de tout tenir propre. En fait, cette femme ne m'intéresse pas. Par contre, le décor est extraordinaire : les meubles et même la peinture accrochée au mur sont incroyablement typiques des années 1950. Cliquez sur la photo pour mieux constater.

Une affiche de 1907 pour une célèbre compagnie de cirque, annonçant un spectacle de "Femmes aériennes". On devine que celle du centre, équilibriste (sans doute), en était la vedette, aidée par beaucoup d'autres qui, d'ailleurs, portent des ailes. N'oublions pas les p'tits z'oiseaux!

Louis et Lola, deux petits survivants du naufrage du Titanic. On leur a donné des petits jouets, pour se distraire. Pas certain que ces enfants avaient envie de s'amuser...

Un groupe d'ados des années 1940, réunis amicalement dans un petit restaurant, pour un rafraichissement, parler du quotidien. Flirter, peut-être ?
Une pharmacie, modèle 1917. Comme de nos jours, on n'y vendait pas que des produits relatifs à la santé. Au Québec, les pharmacies étaient souvent la propriété de médecins et ils y envoyaient leurs patients de préférence à un autre lieu.
Deux inséparables sur le chemin des écolières. On ne voit pas leurs visages, mais c'est facile de deviner qu'il s'agit de jumelles.

Nous voilà en 1890, alors que les cylindres musicaux (et d'autres parlés) font leur entrée dans les arcades de machines à sous. Écoute individuelle, pour une somme modeste et émerveillement assuré. Personne n'aurait jamais alors pensé qu'une telle chose soit possible. La seule femme de la photo devrait vous convaincre : elle sourit de ravissement et se pressera de raconter cette aventure à ses amies, à sa famille.

Une pause pour ces adeptes du ski et de la raquette, par une belle journée d'hiver.

Une très chic jeune femme de 1922, pour un petit déjeuner (Notez l'oeuf dur) en compagnie du fidèle.

Une magnifique photographie de 1860, avec cette fillette au regard doux, son petit livre à sa portée. Je répète magnifique parce qu'habituellement, ces photographies sur zinc sont brisées, rouillées, que les sujets prennent toujours des poses un peu arides, alors qu'ici, cette enfant semble si naturelle.
J'imagine qu'une telle installation serait interdite de nos jours, question de sécurité. Mais quel plaisir avaient tous ces gens! On note surtout le plongeon vol plané du jeune homme de droite. J'espère que le cours d'eau était profond ! Cliquez pour mieux voir toutes ces personnes. Il y a plusieurs plongeuses au premier palier.
Les maisons ouvrières de la rue Sainte-Cécile, à Trois-Rivières, en 1931. Même à ce moment, elles avaient été décriées comme une contribution de laideur au tissu urbain. Les logements étaient davantage longs que larges et comme toutes les maisons étaient mitoyennes, il y avait des pièces sans lumière du jour et sans aération. Les seuls espaces de clarté étaient le salon, à l'avant, puis la cuisine, derrière. Ma grand-mère maternelle a habité ce genre de maison et le seul souvenir que j'en ai : c'était sombre. Elles ont poussé avec le boum industriel des pâtes et papier et d'une filature, au cours des années 1920, La plupart de ces maisons sont toujours là de nos jours, avec des modifications, mais l'intérieur demeure sombre. Aussi : pas de verdure : ni devant ni derrière. Les escaliers en tire-bouchon sont sans doute toujours le cauchemar des facteurs !
Charles Ebbetts était le propriétaire du stade de baseball des Dodgers de Brooklyn, construit en 1912-13 et qui deviendra légendaire, dans le monde de ce sport. L'homme a réservé le lancer protocolaire à sa fille, au début d'avril 1913. La demoiselle porte un large chapeau, de longs gants, des fleurs. Elle est jolie et distinguée.

Cet adolescent des années 1940 tend son assiette pour qu'on y ajoute un peu davantage. Son regard sérieux indique qu'il va se régaler !

Comme j'en ai, des photos anciennes d'enfants! Celle-ci me pose un problème, car je n'arrive pas à savoir si elle pleure ou si elle rit.
La présence du microphone, ainsi que le décor, me laissent croire que cette femme racontait une histoire aux enfants, dans le cadre d'une émission de radio. Les petits étaient très attentifs. Nous étions en 1942.
Je ne connais pas la date de commercialisation de cette feuille de partitions musicales et ne connais pas non plus la chanson. Il semble cependant que cette pièce était de nature humoristique. Nous voyons, à gauche, des femmes, dont une mère avec ses enfants, s'apprêtant à voter pour des candidates énumérées au-dessus du lieu de votation, dont une à la présidence américaine. Les hommes, à droite, semblent un peu déroutés, alors qu'un gamin, sans autorisation, distribue des faux billets de votation. Les robes et cĥapeaux de ces femmes sont du 19e siècle. Aux États-Unis, certains États avaient alors accordé le droit de vote aux femmes, avant que Washington ne le proclame légal qu'en 1920. Cliquez pour mieux voir ces beaux dessins.
Une station-service au cours des années 1920. Pas le grand chic! Plutôt rustique! Au service d'une route dans une région boisée où il ne devait pas passer souvent de voitures.

Avec amour et attention, cette jeune maman de 1905 donne le bain à son bébé, qui a une jolie frimousse.