Pas de doute : c'est de l'Ouest canadien. Je l'affirme car les femmes de ce coin du pays avaient l'habitude d'avoir des équipes de sports habituellement réservés aux hommes : hockey, baseball, ballon-panier. Ces jeunes femmes portent de beaux costumes que je devine colorés. La culotte bouffante fait penser à une jupe et j'apprécie les tuques. Une photo de 1921.
"Oooooo ! Qu'est-ce que t'as dans les mains ?" Avez-vous déjà vu un enfant dessiner une aussi grande surprise avec sa bouche ? Idéal pour vous faire sourire ! Une photo de 1959.
Bel ordre chez ce disquaire de 1921. L'époque des cylindres était révolue depuis longtemps et le 78 tours était roi, tant ceux classés sur le mur que ceux exposés sur le comptoir. Et ces superbes phonos, donc ! Notez la présence de deux chiens Nipper, comme décorations. Les tableaux représentent sans doute ceux d'artistes populaires de l'époque.
Oublions le stéréotype : voici un magnifique dessin pour représenter une femme amérindienne. Je n'ai pas de date précise pour cette feuille de musique, mais comme le compositeur a surtout été actif entre 1900 et 1912... Voilà !
Peut-être que celle ayant le rôle ingrat de pousser - et dans une côte, de plus ! - pourra descendre, une fois rendue au sommet. Le tout se déroule dans un beau paysage.
Un cinéma de New York, en 1918, qui servait aussi de salle de théâtre. La pièce en vedette tenait l'affiche depuis quatre mois. Le nom que vous voyez était celui des salles appartenant à la firme Universal, de Hollywood. Notez le wagon de tramway, se mêlant aux automobiles.
Une équipe de baseball - avec le nombre de joueurs qu'il faut - pose, mais en ne regardant pas le photographe face à face, comme c'est souvent le cas. Ils regardent de biais. La photo me semble avoir été prise dans une classe et, selon cette logique, les deux adolescents sont aussi des étudiants de cette école (Un séminaire ?) et sont les responsables de l'équipe. L'équipement me laisse deviner que la photo date du début du 20e siècle, peut-être la décennie 1890.
Une grosse maison bourgeoise. La rutillante automobile, à gauche, nous indique que nous étions au cours de la décennie 1940. Qu'est-ce qui m'étonne ? Le cours d'eau ? Non : une des femmes dans la barque est nue. Si, si, cliquez pour agrandir et vous constaterez.
Le centre-ville de Regina (Ouest canadien) en 1944. Pourquoi j'aime ce type de photo ? Parce qu'il y a beaucoup de choses à regarder. Cela peut-être les coiffures et les vêtements, les commerces, l'affichage, etc. Cliquez pour mieux voir.
Le site de l'Exposition universelle, tenue à Buffalo, en 1901. Il n'y a pas foule... Ce que je remarque surtout : les ombrelles. De plus, ce sont les hommes qui les tiennent.
Aaaaaaaa ! Aaaaaaa ! Hiiiiiiiii ! Aaaaaaa ! Hiiiiiiii ! Attention : Hiiiiiiiii !
'Semble être la journée réservée aux femmes, si on ferme les yeux sur l'homme qui fait le singe sur le plongeoir. Tout ceci est rafraîchissant et prenez note de l'incroyable décor.
Une fanfare de 1928, qui n'est pas en mouvement. Pas certain qu'il y ait parade non plus ! Une répétition, peut-être ? Ou alors, les garçons étaient à la fin du défilé et s'apprêtaient à le rejoindre. Le peu de public les regardant m'indique qu'ils ne sont pas en fonction.
Le Québec fut longtemps couvert de ces petits restaurants, situés le long des routes, proposant aux voyageurs des rafraichissements, des repas légers. Je me souviens en avoir vu beaucoup, quand j'étais petit et c'était une grande joie quand mon père décidait d'arrêter. Ils sont disparus avec la venue des autoroutes. Je ne me souviens plus en avoir vu, ces dernières années. Celui-ci nous présente la norme, avec ses placards pour du Coke ou du Pepsi, sans oublier les cigarettes Sweet Caporal. Notez, à gauche, au fond, des clients à une table à pique-nique, profitant de l'ombre d'un arbre et de la belle vue sur un cours d'eau. La photo date de 1948.
Cet article est un écho de ma réponse donnée pour l'envoi suivant. J'y disais qu'au cours du 19e siècle, l'image d'un bel ange était souvent présente, particulièrement dans le cas d'enfants décédés. L'ange descend alors du ciei pour chercher l'enfant et le conduire jusqu'au paradis.
La petite fille demande à sa mère éplorée pourquoi le bébé ne pleure pas. Parce qu'il est décédé. Il y a eu beaucoup de feuilles de musique et de chansons sur ce sujet typique du 19e siècle : les enfants qui décédaient en jeune âge. Peu importe leur milieu social. Ici, il est évident que la famille est riche. Observez l'ameublement, l'éclairage, les vêtements. Une tranche de vie de jadis, plus précisément de 1871.