Photo officielle et très sérieuse. C'était la façon de faire, au 19e siècle. Notez le peu de différence d'âge entre les enfants, indication que madame n'aimait pas le vide. Malgré leur apparence un peu sévère, cet homme et cette femme n'avaient sûrement pas trente ans.
C'est fou comme tant de choses sont disparues du centre-ville de Trois-Rivières! Par exemple, tout ce que l'on voit dans le coin inférieur gauche n'est plus là. Par contre, le petit édifice Hameau (à droite, un mini gratte-ciel) demeure toujours, ainsi que la cathédrale, au nord.
Une belle vitrine de 1928, pour mousser la vente d'un ameublement. Les deux appareils avec des cornets ne sont pas des phonos, mais des radios. On n'arrêtait pas le progrès!
Ce garçon de 1941 semble être trèŝ fier de sa pomme de terre différente.
Une dynastie coulée dans le chocolat, établie au début du 19e siècle en France et qui existe encore de nos jours. Henri, un des descendants du fondateur, a tenté de jouer une page d'histoire du Québec, puisqu'il a acheté la vaste île d'Anticosti, dans l'estuaire du fleuve Saint-Laurent. Le projet d'en faire un domaine n'a pas trop fonctionné et l'île est demeurée à peu près inhabitée. Le seul village qu'on y croise porte le nom de Port-Menier. Voici une attrayante publicité de 1910.
Une feuille de partitions musicales, de 1900. C'était alors assez rare qu'on se serve d'une photographie pour illustrer le tout. Ceci nous permet de voir l'intérieur d'un petit bureau de poste de l'époque, avec le patron aimable envers deux enfants, sous le regard satisfait d'une cliente. N'oublions pas l'affichage et les petites cases postales.
Sainte Catherine, faites que je me marie
Une séance dans un studio de photographe, en 1880. Habituellement, les enfants portent la marque physique de leur époque. Pas tellement celui-ci, à cause de la liberté de la coiffure. On dirait un petit né il y a quelques temps. Par contre, l'affection de la maman a toujours été la même.