
Observez son visage : cette femme est jeune, dans la vingtaine. Sourire radieux, car posant près de la fierté de sa cuisine : un poêle massif comme on n'en fait plus. Le cauchemar des déménageurs! Nous étions en 1899.
Deux adolescentes des années 1940 profitent de l'intimité d'une chambre à coucher pour se confier des secrets. Notez le décor très 'jeune fille' du lieu.
La compagnie de chemin de fer Canadien Pacifique, vers la fin des années 1940, présentait de la publicité pour attirer les touristes un peu partout au pays. Le Québec y est souvent présenté de façon folklorique. Ce n'est pas le cas de cette illustration, vantant avant tout l'aspect hôtel du château, appartenant à la compagnie. Le dessinateur s'est basé sur un aspect général pris de la rive sud, avec le château Frontenac bien en vue, puis les habitations de la basse-ville. Ce paysage est demeuré le même. Une pub de 1947.
Cette photo de 1925 m'étonne. Ne doutons pas qu'il s'agit des élèves de la femme. Cependant, il y a là beaucoup moins de rigueur que sur les photos de classe de cette époque. Les enfants sont vêtus de façon décontractée et, il me semble, que plusieurs d'entre eux expérimentent les délices de la gomme à mâcher.
Une mère, ses deux filles, puis leurs propres fillettes. On devine que le bébé est aussi féminin. Et le chien? Une photo de 1952.
Plusieurs mamans et leurs jeunes enfants traversent la rue, satisfaites des achats. Les automobiles m'indiquent la décennie 1950 et le magasin JC Penney est d'origine canadienne.
J'adore les photos anciennes des lieux de l'Abitibi, parce qu'elles ressemblent à tout sauf à quoi que ce soit du 20e siècle. La photo ci-haut date de 1930. Rouyn a été fondée en 1917. Donc, c'était toujours une ville neuve et malgré l'aspect rustique que l'on voit, la petite ville - un gros village, en réalité, - était déjà le chef lieu de l'Abitibi au complet.Pas étonnant de voir une voiture transporter des buches dans cette rue : l'Abitibi n'était que forêt, à cette époque, bien que Rouyn doit son existence à une mine. Notez, à gauche, que nous avions droit à un Chinois responsable d'une buanderie.

Nous avons plusieurs choix d'activités pour ce couple d'amoureux, en vue de leurs vacances d'été : Baignade, promenade, danse, etc. Une feuille de musique de 1911.
Le catalogue 1925-26 du grand magasin Eaton. Il semble bien que la jeune femme vient de recevoir ce manteau très chic et qu'elle prend plaisir à parader devant sa grand-maman amusée.
Une équipe de baseball pour gamins (autour de 10 ans) : les Cards de Louiseville. Ou d'une localité voisine... Les uniformes me paraissent un peu rudimentaires, mais ces jeunes athlètes en étaient sans doute fiers. Notez les culottes bouffantes. Nous étions en 1956.
Ce type de photographie est interchangeable, tant il y a des points communs. J'aime pourtant les observer. Nous sommes à Saint-Célestin, au cours des premières années du 20e siècle. Une rue qui est sans doute une route, mais peu fréquentée. Les trottoirs sont en bois et nous savons maintenant qu'une personne de Saint-Célestin adorait les clôtures ! La photo a été prise tard en automne.
Deux de ces trois fillettes semblent intimidées et joyeuses à la fois, sans doute face au photographe. Peut-être que cette personne leur montrait quelque chose de délicieux ou d'amusant. J'adore ces frimousses !