Ce n'est pas beau à voir, mais trrrrès intéressant à consulter. C'est la page des spectacles d'un journal de Montréal, en 1916. S'il s'agit avant tout de petites salles de cinéma, les divertissements vont plus loin que les films. Cliquez pour mieux voir et amusez-vous de ces découvertes d'un temps lointain. Vous noterez qu'il n'y a qu'une seule photo d'un comédien : Charlie Chaplin.
Les Gems de Saskatoon (Ouest canadien) une équipe de baseball semi-pro, en 1954. C'est la seule photo d'équipe que je connaisse avec une femme. Croyez-moi, j'en ai vu des milliers ! Ce n'est sans doute pas typique du baseball, car je crois que dans tous les sports collectifs, du moins pour les photos de plus de cinquante années, les femmes devaient être peu courantes. Nous devinons qu'elle devait être la secrétaire de l'équipe.
Coney Island, près de New York, était un endroit fascinant, des années 1880 jusqu'à 1920. Le lieu était porteur d'une tradition des promenades agréables de l'ère victorienne jusqu'à la modernité de l'univers forain naissant. Voici une promenade pour découvrir, s'amuser, s'émerveiller. Il y a ici beaucoup de choses à regarder, ne serais-ce que les vêtements des femmes. Cliquez pour mieux voir.
Une jolie petite de 1938, concentrée par une lecture intéressante. Il se dégage de cette photo une jolie douceur.
Une équipe de hockey amateur, du village de Sainte-Thècle, et non Ste-Thèque, comme indiqué maladroitement. Les hommes, adolescents et jeunes adultes, posent dans une accumulation de neige, face à la maison près de la patinoire. Le plus jeune, au premier plan, est le gardien de buts. Il deviendra une légende du monde du hockey, avec une très longue carrière chez les professionnels. Il changera la façon de garder les buts et sera aussi le premier athlète de cette position à porter un masque. Son nom : Jacques Plante.
Il semble y avoir un peu d'inquiétude sur le visage de la femme. Si c'est aussi le cas avec l'homme, il masque bien cette émotion. J'apprécie ses moustaches. Une photo rustique de 1935.
"Je vais commencer l'école demain" est le titre de cette chanson de 1894. C'est sans doute ce que la fillette dit à son chien et à sa poupée. Ce qui est certain : l'enfant n'aura pas à marcher longtemps car, vous l'avez sans doute remarqué, on peut voir l'école par la fenêtre.
Un important groupe de grandes adolescentes, fières d'avoir réussi leurs études dans une école Normale, afin de devenir enseignantes. Nous étions en 1960.
La famille idéale modèle 1936 : papa, maman, fillette et fiston, tous très propres. Un moment de ravissement pour le quatuor : regarder les produits merveilleux offerts par ce bon Timothy Eaton et ses magasins.
Une superbe voiture, modèle 1908, conduite par une jolie femme soigneusement vêtue, mais à l'apparence très sérieuse, contrairement à la fillette, qui semble amusée. Le décor laisse deviner que tout ceci se déroulait dans un milieu bourgeois. D'ailleurs, ils étaient les seuls en mesure de se payer un tel luxe.
La colonisation de la région de l'Abitibi et celle du Témiscamingue a pris son envol au cours des années 1930. Avant, il y avait peu de gens habitant ces territoires. En voici quelques uns, de 1911. On remarque quelques cabanes en bois rond, derrière. Nul doute que l'homme avec le col était un des dirigeants du lieu. La femme au centre, avec plusieurs enfants, me semble être une amérindienne.
Jadis, une poupée servait aussi à préparer la fillette à son futur rôle de mère. Ceci a changé, mais peut-être pas aussi profondément qu'on pourrait le croire... Cette petite, de 1948, nourrit sa poupée avec le même soin que si le jouet était un bébé.
Ces musiciens, tous déguisés, avec plusieurs en bouffons, s'exécutent pour des enfants malades, sans doute pensionnaires d'un hôpital. On peut même voir un lit, à cet étage où plusieurs infirmières s'occupent des petits. Une photo de 1923.
Une photo sur zinc, de la décennie 1850. Comme toutes les photos nées de ce procédé, celle-ci s'est assombrie, a rouillé, d'autres sont craquelées. Bref, le temps qui passe les a rendues très fragiles. Ici, on distingue à peine le visage de la femme, alors que celui de son enfant est demeuré lumineux. Pourtant, on sent l'affection, l'amour, comme si la photo avait été prise hier.
Au 19e siècle, les paquets de cigarettes américaines offraient à leur clientèle des cartes colorées, sur divers sujets : merveilles du monde, exploits militaires et patriotiques, paysages, pages d'Histoire, cartes d'athlètes (dont les premières cartes de baseball) ou, dans le cas présent, des jolies filles. Il va de soi que les gens de l'époque regardaient les cartes et les jetaient. Heureusement, certains les collectionnaient. Il y a cependant si longtemps de cela ! Ces cartes, en bon état, se vendent très cher.
Un petit chaperon très rouge, arrive chez sa mère-grand avec son panier plein de galettes. Elle ne sait pas ce qui l'attend, la pauvre ! Une feuille de musique non datée, mais le style est typique de l'époque 1880.
Un peu d'humour des années 1950. Fraichement mariés et en route pour le voyage de noces, dont fait partie la belle-mère. Pffff...
Le plus important, dans le flirt, n'est pas le sourire, mais la position des jambes. Une photo de 1949.