Une jeune maman des années 1920 sourit avec amour à sa fille, qui semble s'amuser avec le long collier de la femme.
Une pub européenne de 1910 pour une marque de pneus. Le dessin passe par un bel humour, bien qu'on puisse plaindre un peu le moteur canin.
Cette petite fille ressemble beaucoup à une poupée. Son visage, ses mains, même ses vêtements. Il s'agit de la future comédienne de cinéma Marlene Dietrich.
Une boutique de chaussures, tenue par Danny, sans doute l'homme présent pour la photo. La femme est peut-être son épouse, mais il est certain qu'elle s'adressait aux clientes. Il arrivait souvent que le patron soit aussi cordonnier. Je note, dans la vitrine, que des chaussures de tennis sont disponibles pour un dollar et soixante-quinze sous. Aujourd'hui, pour une telle somme, on n'a pas les lacets ! Notez les chaussures suspendues au-dessus des têtes du duo.
Pas violoniste : violoneux. Au Québec, un violoniste jouait dans les grands orchestres. Le violoneux était un amateur, se perdant souvent dans des gigues folkloriques, lors de soirées familiales. Pas de doute que le rude paysan présent était de cette trempe. Le chien fidèle apprécie. Notez la présence du crachoir. Cet homme a l'air sympathique, non ?
Les feuilles de partitions de musique du Québec sont rares et pas très jolies. Voici un sujet propre au pays : le patinage. En valse, de plus ! La mélodie date de 1899. J'ai surtout apprécié la note du bas, nous indiquant que l'auteur a enregistré sa chanson au ministère de... l'agriculture du Canada.
Un groupe d'adolescents des années 1940 s'apprêtent à jouer au baseball. Pour savoir qui aura l'avantage du terrain, les chefs des équipes posent le geste traditionnel de faire grimper leurs mains le long d'un bâton. Le premier qui arrive au sommet est gagnant. Dans le cas présent, c'est le garçon de droite, qui a un gant coincé sous son bras. On pose aussi ce geste dans le cas du hockey.
Peut-être un petit animal, un plat de bonbons. Ces sept enfants le savent, mais pas nous. Sept ? Mais oui : regardez les jambes dessous le meuble.
L'effet recherché est de faire croire que le petit chat boit du lait comme sa maîtresse. On devine cependant que l'animal désire jouer avec la paille, qu'il veut la sortir du verre pour donner des coups de patte. Photo amusante !
Ces trois jeunes, aux regards perçants, semblent grisés par la vitesse. La plaque m'indique qu'ils étaient de l'Ohio et que nous étions en 1924. Ah, y'a plus de jeunesse, hein!
Une petite salle de cinéma à La Sarre, en Abitibi, vers la fin des années 1940. Période d'or pour les salles au Québec. Il y en avait partout, même dans les petites villes. Il ne devait pas y avoir 10 000 de population à La Sarre, à ce moment-là, mais il faut comprendre que les Abitibiens sont toujours sur la route. Alors, partir d'un village à une heure de route pour se rendre à La Sarre pour voir un film, c'était monnaie courante. Lors de mon passage dans cette ville, en 1998, il y avait encore un cinéma, mais ce n'était pas celui-ci.
Deux petites (et leur chien) rencontrent le comédien James Dean à la porte d'un commerce. Je me demande ce que la plus jeune lui raconte pour que l'homme soit tant intrigué...
Les premiers téléviseurs commercialisés, vers la fin des années 1940, avaient cette apparence. Le petit écran était vraiment petit... Mais il y avait de la place, dans le meuble, pour ranger des livres.
Une feuille de musique à la date non identifiée, mais je crois qu'elle est du dernier quart du 19e siècle. Le dessin est riche et parfois étonnant. Le cas du policier, en bas, à gauche, qui repousse les curieux en les menaçant avec sa matraque. Il y a aussi une petite fille qui se lance par la fenêtre vers les bras d'un pompier.
Monsieur, madame et leurs filles. J'aime bien les chapeaux.
Construite au 18e siècle, cette petite église fut longtemps la seule de Trois-Rivières. Elle disparaîtra dans l'immense incendie qui avait ravagé la plus grande partie de la ville, en juin 1908.
Comme j'en ai, des photos avec des enfants ! En voici une autre. Une jolie jeune maman pose avec douceur avec sa progéniture, sans doute vers la fin du 19e siècle.
Voici sans doute la première automobile de cette famille. Le grand événement méritait certes une photographie avec tout le monde. Il fallait surtout sourire ! Notez que la femme au volant porte sur son front des lunettes de conductrice. Une charmante photo de 1917.