Cette photographie est l'une des plus célèbres de l'histoire sportive du Canada, du hockey. Ceci s'est déroulé le 5 avril 1952, lors d'une rencontre des séries éléminatoires entre Boston et Montréal. Maurice Richard, grande vedette des Canadiens et idole du peuple québécois, est blessé gravement au-dessus de l'oeil par le bâton trop élevé d'un défenseur des Bruins. Il saignait beaucoup et a dû se retirer dans la chambre des joueurs, où le soigneur de l'équipe lui a mis en pansement. Tout autre joueur se serait retiré de la joute, mais pas Richard, retournant au banc pour dire à son instructeur qu'il était prêt à jouer, même si le sang coulait du pansement.
Rien de mieux, lors d'un spectacle et entre deux pièces, que quelques gorgées. pour se rafraichir. Nous étions en 1938.
Un fond de cour, un peintre, son modèle. Les deux autres jeunes femmes attendent leur tour, bien que l'homme attablé semble peut-être les dessiner. Nous étions au cours des années 1920.
On ne regarde pas ces trois enfants de 1912, parce qu'on a vu, en premier lieu, ces incroyables regards très francs, qui font un peu peur.
Un orateur, sans doute un homme politique, s'exprime devant une foule essentiellement masculine, sur une place publique. Certains partisans ont des pancartes. Ce que vous avez noté : les chapeaux! Regardez aussi derrière l'invité : des gens qui l'écoutent. Nous étions en 1914.
La rue Notre-Dame est la plus ancienne du Cap-de-la-Madeleine. Son tracé suit fidèlement les rives de la rivière Saint-Maurice et du fleuve Saint-Laurent, si bien qu'elle semble sans cesse zigzaguer. Comme elle est ancienne, on y croise des habitations de toutes les époques. Cette photo a été prise près de chez moi. La rue n'a pas changé, mais un élément de décor devrait vous étonner. Regardez dans le coin supérieur droit : une véritable montagne de billes de bois, pour une usine de pâtes et papiers située tout près (D'ailleurs, elle existe toujours.) La photo date des années 1950.
Cette photo de l'époque victorienne est très étonnante! D'accord, les deux femmes ont l'attitude sérieuse un peu figée de mise lors d'une visite chez un photographe. Mais l'intiative des deux enfants n'a profondément rien à voir avec leur temps!
Le phono est bel et bien un lecteur de cylindres. Ce que vous devez remarquer : le visage de la fillette est dédoublé. Effet volontaire ou accidentel ? Une photo de 1915.
Je m'invente un scénario probable : ces deux gaillards ont aidé leur père dans une tâche de livraison à la ville et le paternel les récompense pour leurs bons efforts. Les voitures stationnées m'indiquent que ceci se déroulait au cours des années 1940.
J'ai me suis senti étonné en voyant la date de publication de cette feuille de partitions musicales : 1877. Ce terrain me paraît être davantage de la décennie 1860. Après tout, en 77, la ligue nationale de baseball existait déjà. Il s'agit peut-être de deux équipes d'amateurs. Le terrain a la même forme que des nos jours et les joueurs en défensive sont placés comme les athlètes de l'an prochain. Cependant, le monticule du lanceur était davantage près du marbre. Le receveur joue maintenant accroupi, mais nous sommes peut-être pendant une pause. L'arbitre, qui porte ici un haut-de-forme, n'est pas au même endroit qu'aujourd'hui, tout comme le banc des joueurs. Cependant, pas de surprise de croiser une chanson sur ce sport : chaque ville avait sa fanfare et une chanson officielle pour toutes les équipes.
Les majorettes de Berthierville, en 1950. Quelle belle activité d'amitié et de fierté! Pour les garçons, c'étaient les cadets. Pas de doute que ces jeunes filles paradaient lors de fêtes de leur ville. De beaux uniformes, dont elles devaient prendre un soin jaloux. Les observateurs noteront la présence de garçons, sur la dernière rangée.
Aujourd'hui une ville importante, Rivière-du-Loup était un village au moment de cette photo, en 1890. Cette région du Québec attirait alors de riches touristes anglophones, à cause des plages, puis des paysages. Pas de doute que l'hôtel important, à gauche, leur était destiné. Notons les trottoirs de bois.