Jadis, autrefois, il y a longtemps

Une grande fille attentive aux enseignements de sa mère, sur la bonne façon de préparer une tarte.

C'est sombre, mais intéressant. Z'avez déjà vu une salle à manger avec des fanions sur les murs ? L'un pour Montréal, le second pour l'Isle Verte et je n'ai pas réussi à lire le nom de la localité de celui de droite. Aussi : deux calendriers. Trop petit pour noter l'année.

Un métier disparu, du moins au Québec. Cependant, je suis assez âgé pour avoir vu ces livreurs de lait à l'oeuvre. Ma mère déposait une carte dans une fenêtre donnant sur la rue et le livreur n'avait qu'à cogner à notre porte pour nous donner du bon lait frais.

Alors que des soldats défilent dans la rue, acclamés par une foule heureuse à l'annonce de la fin de la guerre, un couple ne manifeste aucune joie et c'est facile de deviner que l'homme et la femme ont perdu un fils dans le conflit. Une très belle illustration touchante pour cette feuille de partitions musicales de 1918.

Bonjour, quel est ton nom ? Est-ce que je peux jouer avec toi ?

Rien de plus excitant que de marcher sur les clôtures! Une photo de 1951 et le décor me paraît très newyorkais.

Carillon est un joli nom, pour un village. Moins joli quand on pense que cette petite communauté a été annexée à une ville voisine et que le iieu est devenu avant tout le site d'un barrage hydroélctrique. Mais en 1915, nous n'en étions pas là et cette photo d'époque nous laisse deviner le calme.

Le mot est au féminin, car l'élément masculin est minoritaire et on les compte surtout sur la dernière rangée, avec un trompettiste. Un violoniste fait figure d'un intrus parmi les demoiselles. Quels beaux sourires!

Au premier plan, dans la voiture décapotable et portant un chapeau : Maurice Duplessis, natif de Trois-Rivières, député de la région et premier ministre du Québec. L'occasion : l'inauguration des ponts sur la rivière Saint-Maurice, et qui portaient son nom. Grande foule pour le remercier! Cependant, l'Histoire allait souligner ce qui se passera quatre années plus tard, alors que le beau pont neuf s'était écrouié dans la rivière et que la gloire locale avait sérieusement dit une des pires stupidités de la saga de tous les premiers ministres québécois : "C'est un coup des communistes." Voici le résultat :

Cette photo me fait peur ! Notez la sévérité des vêtements, des coiffures, de l'attitude. Sans aucun doute des bourgeoises de la décennie 1840, lors des premiers pas de la photographie.

Une feuille de musique non datée, mais d'un style que l'on croisait souvent au début du 20e siècle, tout comme les maillots de bains féminins avec des bas. Ces jeunes semblent avoir beaucoup de plaisir !