Un village rustique, avec ses trottoirs de bois et une seule personne qui pose! Un seul véhicule, de plus, et tout à fait à traction chevaline. Au loin, le pignon de l'église veille. Les poteaux sont sans doute ceux de l'électricité. La carte postale date de la décennie 1890, car elle est signée Pinsonneault, de Trois-Rivières, le plus important fabriquant de cartes de cette époque, et qui nous a laissé ainsi un précieux héritage socio-historique. Cliquez pour mieux voir.
Monsieur le curé et ses vicaires (je présume) profitent d'une belle température hivernale pour le bon air, un peu d'exercice physique. Aucun danger d'un accident, car Dieu et son église, tout en bas, feront en sorte qu'un malheur ne se produise pas.

Cet écolier semble concentré par la lecture d'un livre à propos des aventures d'un petit Indien. Une photo de 1945.

De nombreux passagers d'un navire sont attirés par la démonstration de cette femme qui semble danser en sautant par dessus une corde tendue. Je ne vois aucun instrument de musique et peut-être n'y en avait-il pas, que ces gens chantaient. Une belle photographie de 1910.
L'équipe de hockey du département électrique d'une usine non identifiée, en 1949. Est-ce qu'il y avait une équipe pour chaque département de cette usine ? Possible, car il fut un temps où des équipes de ce type étaient légion, cela aussi pour le baseball. Une façon de garder vivante l'amitié de ces ouvriers. J'aime beaucoup cette photo à cause du surnom donné à Antonin Lefebvre : Branleux. C'est à dire lambin. Un sobriquet qui en disait long sur l'attitude au travail de cet homme...
Un thème familier dans les chansons du 19e siècle : l'enfant sans foyer, abandonnée, orpheline, aux prises avec une vilaine température, devant vendre des petits objets pour tenter de survivre. La tempête de neige n'est pas clémente pour notre malchanceuse de 1878. Notez le panier vide, à ses pieds.
Le mariage est chose du passé. Les invités se rendent à la noce, qui aura lieu sans doute dans la maison d'un des parents. Les voitures débordent d'invités. Nous étions en 1920.

Quelle grande joie de marcher dans la neige en compagnie de son chien! Sans doute que l'homme en arrière-plan a une autre opinion de l'hiver... Et que dire quand le propriétaire de la voiture, à droite, cherchera en vain son auto ?
Une belle illustration pour cette publicité de 1919, vantant les mérites des disques commercialisés par la compagnie Columbia. Invitation à la danse, comme en fait foi les deux couples à l'arrière-plan. Le phono était un joli meuble imposant, avec enceintes sonores intégrées. Je n'ai pas réussi à lire le texte, pour en savoir un peu plus.
De retour à Expo 67 Terre des Hommes, grande exposition universelle tenue à Montréal, en 1967. Cette carte-postale présente le pont de la Concorde, reliant les îles Sainte-Hélène et Notre-Dame. C'est plein de piétons! On y voit le minirail (en bleu et blanc), moyen de transport agréable et un peu aérien. Le pavillon principal est celui de l'Union soviétique, qui sera démonté à la fin de l'événement, pour être installé à Moscou. On dit qu'il y est encore, sans doute modifié. On voit aussi le pavillon de l'acier, et, au fond, le petit pavillon des pâtes et papiers, qui ressemblait à un jouet.
Un véhicule imposant, mais au premier coup d'oeil, on ne pense pas qu'il s'agit d'un autobus. Pas beaucoup de passagers pouvaient y prendre place. Le trajet, Montréal à Laprairie, n'était pas trop long. Une photo de 1924.
Notre petite nageuse de 1947 est ravie. Quel sourire!