Une des plus célèbres chansons mélodramatiques du début du 20e siècle. La feuille de musique, agréable, raconte la chanson : une petite fille se sert du téléphone, car elle veut parler à sa maman décédée qui vit au paradis. Notez les téléphonistes, à droite, et les anges du paradis, tout en haut.
Une photo du 19e siècle. Pas de surprise dans le cas de la poupée de la fillette, mais le garçon, au lieu d'un cheval ou d'un soldat de plomb, porte un petit bidon de lait.
Un kiosque dans un pavillon commercial lors d'une exposition tenue en 1921. Le fabriquant offre des pâtes, insiste sur une nouvelle marque de macaroni. Des jeunes femmes et une autre plus âgée sont présente pour répondre aux questions du public.
Cette ménagère des années 1950 a tout ce qu'il faut pour le bien-être nutritif de sa famille. J'aime bien les oiseaux décoratifs près de la fenêtre et les petits gâteaux, tout en bas du frigo.
La Cinquième Avenue, à New York, en 1913. Déjà, la circulation automobile était imposante. Pas de place pour un attelage à chevaux, dans cette rue ! Notez l'encombrement du trottoir, à gauche.
On voit très bien le rocher Percé et les maisons formant alors un village. La photo doit dater des années 1940, avant que le lieu ne devienne un rendez-vous touristique. Quoi qu'il en soit, je suis persuadé qu'il y a aujourd'hui une rue et des habitations sur les terres agricoles de ces paysans. Jolie photo !
Un amérindien, à l'apparence très digne et portant un superbe costume, s'apprête à raconter ou à chanter dans le cornet d'un graveur de cylindres. Nous étions en 1915.
Un célèbre manêge du parc Steeplechase, à Coney Island, au début du 20e siècle. Les gens étaient assis sur une roue, qui s'active et le truc consistait à demeurer en place. En général, peu de gens y arrivaient et ils étaient projetés plus loin. Le spectacle était aussi celui des gens réunis tout autour, s'amusant ferme des culbutes des perdants.
Un groupe d'immigrans, arrivant au Canada, en 1911. Il y a des sourires, mais aussi des visages inquiets. J'aime beaucoup l'assortiment de chapeaux.
Il y a eu beaucoup de chansons à propos de l'avion au cours de la période 1908-1915. C'était un objet extraordinaire, qui fascinait les gens. Les illustrations de feuilles de musique de ces chansons sont toujours romantiques. Le pilote est un héros et sa compagne, toujours ravie. Sur cette feuille de 1912, il y a une petite différence avec le pilote : il ne porte pas de lunettes, la norme sur les autres illustations. Par contre, la femme n'a surtout pas oublié son manchon. De plus, son chapeau ne part pas au vent.
Je crois qu'il s'agit d'un spectacle de type danse folklorique. Les hommes et les femmes portent des costumes, et il y a foule dans les estrades de ce qui est sans doute un aréna. Une photo de 1957.
Voici des écoliers qui ont l'air très sages. Ne surtout pas paraître espiègles sur une photo officielle ! Notez la jeunesse des deux enseignantes. Une photo de 1905.
Voici une chanteuse injustement oubliée. Alors que beaucoup de gens citent Billie Holiday et Ella Fitzgerald comme chanteuses de jazz des années 1930, ils ne savent pas que Mildred Bailey était leur égale en popularité. De plus, mon invitée fut une des premières à faire du jazz un art vocal, cela avant les deux autres. Mildred était surnommée "Mademoselle Swing" au cours de sa période d'or, la décennie 1930. La suite allait être inégale, surtout à cause de problèmes de santé. La femme est décédée en 1951, âgée seulement de 44 ans. Pour écouter une chanson de Mildred Bailey, cliquez sur ce lien :
La rue des Forges, de Trois-Rivières, en 1875. Elle ne ressemble profondément en rien de ce qu'elle est devenue aujourd'hui. Je ne peux même pas penser à une référence. Il faut dire que cette petite rue étroite sera transformée, après l'incendie qui a ravagé la ville, en juin 1908. Notons les affiches "pignon sur rue" des commerces, les trottoirs de bois et l'absence de poteaux pour le téléphone et l'électricité.
Concentration et exécution ! La règle d'or : force et précision dans le bras ! Ces deux femmes s'y connaissent. Une photo de 1942.
Ce dessin est différent de ce qu'on avait l'habitude de voir sur les feuilles de musique, parce que le couple romantique en cause est plus âgé que la norme. Ils ont l'air très distingués, pour ce rendez-vous à la gare. Nous étions en 1917.
Je compte quatorze poupées ! Peut-être que je me trompe... Quoi qu'il en soit, avec cette colonie, on comprend la petite de tricoter tout ce qu'il faudra pour garder ces jouets au chaud. Le travail se fait avec le sourire.
Ceci me semble être un montage de petites cartes qu'on trouvait dans les paquets de cigarettes, au dix-neuvième siècle. Chacune des jolies baigneuses est identifiée à un pays : France, Italie, Allemagne, États-Unis,etc. Voilà des maillots qui font sourire. Vous noterez surtout que les femmes ne se baignaient pas les jambes nues. Cliquez sur l'illustration afin de mieux voir.
Une photo impressionnante : des ouvriers français travaillent à la construction de la statue de la Liberté, en 1885. Notez la taille des hommes installés près de la tête de la statue. Chacun sait que ce monument géant était un cadeau de la France aux États-Unis. En retour, les Américains leur ont donné des McDonald.
Sans connaître la source de cette photo de 1922, je ne prends pas un grand risque en affirmant que ces adolescentes étaient de l'Ouest canadien, où les femmes, de tous les âges, pratiquaient beaucoup de sports réservés, en principe, aux hommes. Ce qui m'étonne cependant est la présence de la femme adulte, portant aussi des patins. L'instructeur de l'équipe ? Ceci, par contre, était beaucoup plus rare pour une femme.