Bonne idée à ses yeux, mais les petits chats n'ont pas l'air trop d'accord... Une photo de 1931.
Il y avait foule à l'Expo agricole de Trois-Rivières, en 1948. Le stade de baseball était l'un des premiers éléments vus après avoir payé son entrée. Le temps de l'exposition, le sport était oublié et le stade servait aux cirques, mais aussi aux spectacles de variété. Les Roxyettes de New York ont été de la partie de la fin des années 1940 jusqu'au début de la décennie suivante. Un placard les annonce, avec le titre des Fantaisies de 1948.Les Roxyettes était une troupe de danseuses et chanteuses, avec de beaux costumes. Fondée en 1925, la troupe avait alors le nom de Rockettes, mais quand elles s'associent à la riche salle de cinéma Roxy, elles changent de nom. À la fermeture du Roxy, elles retrouvent leur appelation d'origine. La troupe existe encore de nos jours. La photo ci-bas : les Roxyettes de 1944, sans doute semblables à celles applaudies en 1948. Une Québécoise faisait partie de la bande.

Les uniformes de ces adolescentes m'indiquent que nous étions dans un couvent. La religieuse organiste semble ravie du résultat.
Avant le cinéma. il y avait la lanterne magique. Elle attirait de nombreux spectateurs. désireux de voir des images de lieux lointains, de phénomènes de la nature, etc. Les images étaient commentées par le distingué lanterniste. Dans le cas de Trois-Rivières, monsieur Buell était un habitué de ces démonstrations en sol trifluvien. Voici une publicité d'un journal de février 1873, nous décrivant ce que les spectateurs auront droit, comme merveilles. Ce n'est pas pour regarder, mais pour lire. Cliquez pour mieux voir.
Une page d'histoire qui peut aujourd'hui faire sourire. Dès l'entrée du Canada en guerre, en 1939, au service de l'Angleterre, les Québécois ont fait savoir qu'ils n'étaient pas d'accord. Une règle disait que les hommes mariés ne pouvaient être mobilisés par l'armée. Alors, les jeunes hommes ont décidé en masse d'épouser leurs petites amies. Le clergé a été d'accord et a mis sur pieds des mariages communs, cela dans une église inhabituelle : le stade de baseball Delormier, à Montréal. Il y a eu 104 couples. C'est ce qu'on voit sur la photo. Le phénomène n'était pas particulier à Montréal ; dans toutes les grandes villes québécoises, il y a eu alors ces mariages communs.
Il suffit de peu de choses. Une forêt, une branche d'arbre un peu basse, la force du grand frère et voilà la petite soeur reine d'une balançoire aussi efficace que dans un parc.
Les photos de baseball du 19e siècle me sont apparues toujours étranges, issues d'un autre monde. Les uniformes étaient larges, sans logos (tout comme les casquettes), sans oublier le nombre de moustachus, tous des hommes qui avaient l'air rudes. Parlant de rudesse, voici les Orioles de Baltimore de 1896, la première équipe à jouer dur, quitte à entretenir des attitudes illégales, pendant que les arbitres avaient le dos tourné. Les historiens du baseball considèrent ces Oiseaux comme les précurseurs du baseball moderne, ayant inventé diverses stratégies qui feront époque avec le 20e siècle.
Ou il y a une mouche au plafond, ou il réfléchit. Notez que son voisin semble vouloir tricher et regarder sa copie. Une photo de 1956.
Pas de honte à poser avec les filles et leurs poupées, surtout quand la plus grande, près de lui, considère sans doute que ces jouets sont trop enfantins pour elle.
Un laitier du Cap-de-la-Madeleine qui fut en activité très longtemps. En 1943, il n'y avait pas encore de camion, mais cette voiture et son cheval. Notre homme, ravi, pose avec des enfants contents de faire face au photographe.
En 1998, à La Sarre, j'avais poussé la porte d'un des derniers survivants de ce type de casse-croûte, aujourd'hui remplacés par des McDonald et pire. Les bancs tourniquets, le long comptoir, les revues et journaux, des petites choses à acheter pour la route, puis commander un café avec une pointe de tarte. Superbe! Ce modèle date de 1957.
Eh non! Il n'y avait pas que des chevaux, sur ce manêge forain. On y croisait toutes sortes de bêtes. Ce trio n'a pas l'air à beaucoup s'amuser...
Cinq hommes et leurs violons. Ils portent aussi les mêmes vêtements, ce qui me laisse deviner qu'il s'agissait d'un enseble folklorique, se produisant en public. D'ailleurs, le fond de décor ressemble à une petite scène théâtrale. Nous étions en 1928.
Une feuille de partitions musicales à la gloire de la vie étudiante. Quels plaisirs! Jouer au baseball, au football, rencontrer une jolie fille à la plage et tenir compagnie à une autre! Eh oui, mais ils faut aussi étudier, n'est-ce pas ? Le maillot de bain de la demoiselle et l'uniforme de baseball m'indiquent que tout ceci date du début de la décennie 1910.
Ah, la jeunesse des années folles! Les chapeaux cloches étaient de mise, mais leurs manteaux de fourrure étaient sans doute particuliers aux familles plus riches. Leur bonne humeur intrigue les témoins : une fillette, un garçon à vélo et un homme avec chapeau. La salle de spectacle derrière nous apporte un renseignement utile : nous étions en 1927.
Une école américaine, en 1957, pour garçons et filles de neuf et dix ans. Il y a sans doute un uniforme pour chacun, à moins que ces vêtements aient été recommandés pour les besoins de la photo. On sourit au photographe!... même si dans certains cas, c'est plus difficile.