Le garçon laisse tomber son gant et son bâton de baseball pour une prouesse afin d'épater la belle, mais le chien s'en mêle pour lui lécher le menton et faire éclater de rire la fillette. C'est mignon ! Je ne sais pas si cette illustration faisait partie d'une publicité ou d'un calendrier, mais elle est plutôt réussie. Nous étions au cours des années 1930.
En voici une qui semble prendre le temps de relaxer. Peut-être qu'elle vient d'aider sa maman, puis s'accorde un moment de répit, avec le chien fidèle à ses côtés. La maison est en bois rond et les chaussettes de laine laissent deviner que le soleil, frappant son visage, a surgi au cours d'un moment d'automne.
Au début du 20e siècle, le monde du disque a connu trois prodigieux joueurs de banjo : Vess Ossman, Harry Reser et Fred Van Eps. À mon avis, ce dernier était le plus étonnant. Ayant débuté dans l'ombre de Ossman, Van Eps dépasse le maître au cours de la décennie 1910, avec une série de disques où son jeu paraît, plus de 90 ans plus tard, encore excitant. Il suffit d'écouter avec attention et de se demander comment l'homme pouvait avoir un tel doigté ? Fred Van Eps est décédé en 1960. Pour écouter une de ses pièces, cliquez sur le lien suivant :
Pas de doute que les enfants de jadis, obligés de travailler pour venir en aide à leurs familles, étaient sous-payés. Être vendeur de journaux à la criée était cependant moins éprouvant que les garçons et filles travaillant dans les mines ou dans des usines, entre autres celles du textile. Cette photo date de 1910.
Une classe de jeunes adolescents, sans doute d'un séminaire, où les sourires se font rares... Le premier religieux, à gauche, semble même de très mauvaise humeur. Je trouve l'uniforme de ces garçons étrange...
Un bourgeois regarde avec mépris un vagabond qui lui demande la charité. Notez le beau pont, tout au fond, où on ne voit que des piétons. Une feuille de musique de 1888.
Ce duo danse avec un enthousiasme fou. Regardez leurs visages ! Une photo du début des années 1940, au son des grands orchestres de jazz.
Ada Jones fut la première vedette féminine du monde du disque aux États-Unis. On peut affirmer qu'elle avait des imitatrices, mais pas de concurrentes. Cette femme avait beaucoup de talent, pouvait changer sa voix pour tenir divers rôles, d'une fillette jusqu'à une grand-mère. Les chansons étaient issues de l'univers du vaudeville. Il s'agissait essentiellement de pièces légères et amusantes avec, plus que souvent, des paroles qui étaient de véritables tableaux légers de l'époque victorienne.
Des bûcherons et d'autres employés d'une compagnie de coupe de bois, en 1918. Vous remarquerez la présence de grands enfants (autour de 11 ou 12 ans). Pour les laboureurs de modeste condition, les camps de coupe représentaient un revenu d'appoint et il n'était pas rare de voir un garçon se rendre y travailler en compagnie de leur père, d'un grand frère, sinon d'un oncle.
Une façon un peu folklorique dont les Yankees représentaient les peuples amérindiens, mais je ne suis pas ici pour faire un procès, mais pour vous signaler que ce dessin est tout bonnement superbe ! Cliquez sur l'image afin de mieux voir. Non daté, mais sans doute des années 1920.
Une carte-postale en couleurs présentant la tradition du temps des récoltes sur une ferme du Canada. Si vous aimez les chapeaux, ceci est parfait pour vous !
Le tout jeune Elvis Presley, rayonnant, rencontre deux adolescentes qui veulent des autographes. Comme il n'y a rien pour appuyer le carnet et écrire comme il faut, Elvis demande au garçon qui accompagne les admiratrices de lui prêter sa tête. Sacré Elvis, va !
La photo date sans doute de la décennie 1910. La présence de beaucoup d'hommes en uniforme me laisse croire que ce véhicule faisait partie d'une parade, d'une démonstration publique. Notez la grosse cloche.
La mère agite la fleur pour attirer l'attention du bébé. C'est réussi, car cet enfant regarde fixement la fleur et tend les mains, désireux de s'en approprier. Mignon !
Une publicité de 1941 et qui répondait à une certaine propagande optimiste du temps de guerre. "La fierté du régiment", annonce-t-on, mais on devine que c'est davantage le modèle féminin que la cigarette elle-même. Cette femme sexy (ça ne date pas d'aujourd'hui, hein !) était plus ou moins une copie de la vedette hollywoodienne Rita Hayworth.
Retour au Carnaval d'hiver de Québec, édition 1955. Une seule jeune femme allait devenir reine de l'événement. Il y avait cependant du travail pour les perdantes, devenant duchesses de la bonne entente. Voici ces joyeuses perdantes, bien que celle au premier plan sourie un peu moins, ayant un problème avec un oeil... Peut-être à cause du froid, car l'homme qui les accompagne est vêtu comme un ours !
Une femme d'intérieur, des années 1950, travaille dans la joie pour que tout soit propre dans son foyer. Elle manie le plumeau comme une pro !
Des photos anciennes d'enfants, j'en ai des centaines ! Celle-ci est particulièrement belle et répond certes à une mise en scène du photographe. Les garçons me semblent trop bien vêtus pour se rendre à l'école pieds nus, comme cela se faisait chez les gens pauvres des régions rurales. Le coup d'oeil est tout de même agréable.
Ah, une belle de la plage ! Je n'ai pas de date présence pour cette feuille de musique, mais elle est assurément de la décennie 1910. Avant : les jambes étaient recouvertes. Après : les femmes enlèveront les bas. Un joli dessin nostalgique.
Cette photo raconte une histoire. Le jeune homme doit livrer le bidon de lait, mais il est retardé par le prêtre qui lui parle sans cesse, alors que le chien, fatigué d'être immobile, regarde les deux hommes avec l'air de dire : "C'est terminé ? Est-ce qu'on s'en va bientôt ?"
1968 : un groupe de religieuses s'est donné rendez-vous au stade Shea de New York pour encourager les Mets. Une scène semblable aurait été impensable dix années plus tôt, surtout dans le cas de la soeur qui rit aux éclats, sans oublier celle criant vers ses favoris, un écriteau indiquant son admiration pour le voltigeur Cleon Jones des Mets.
Une carte postale française du début du 20e siècle portant le titre de "Les petits pâtés." Je ne crois pas que ces deux enfants posaient sur une véritable plage, mais bien dans un studio de photographe. Bravo pour les pâtés parfaits !
Trois soeurs de la Nouvelle-Orléans : Connee, Martha et Helvetia. Elles arrivent sur la scène musicale au début des années 1930, au moment où l'idée du "chant jazz" se développe et il n'y a aucun doute que la façon de faire du trio était nouvelle, d'autant plus que nos amies pouvaient compter sur de superbes musiciens comme Eddie Lang (guitare) Joe Venuti (violon) les frères Tommy et Jimmy Dorsey (cuivres). Une constante sur leurs disques : des changements de rythme souvent étonnants. Les soeurs cesseront leurs activités en 1935, préférant la vie de femmes mariées, bien que Connee poursuivre en solo, cela jusqu'au cours de la décennie 1950. Je souligne que Connee Boswell, la voix principale, était une handicapée physique, ne pouvant marcher.
Des ombres noires et silencieuse marchent doucement vers le petit sanctuaire du Cap-de-la-Madeleine, en 1940. Le vénérable temple existe toujours de nos jours et est à dix minutes de marche de chez moi.
Un modèle 1905 et une voiture un peu inhabituelle. Les deux passagers, un couple d'un certain âge, sont de bons bourgeois pouvant se payer cette automobile fort belle, mais il n'était pas question de la conduire ! Je peux comprendre la présence d'un chauffeur en uniforme, mais que fait le deuxième ? Ouvrir la portière à madame ? Excellente photographie !
Un calendrier gracieuseté de Coca-Cola, pour l'année 1959, avec ce dessin charmant et amusant d'un garçon qui surprend le père Noël face au frigo afin de décapsuler une bonne bouteille de cola.
J'utilise le mot disquaire car c'est celui connu aujourd'hui. En réalité, les 78 tours de ce marchand devaient être derrière le comptoir, car on voit surtout des boîtiers de cylindres, cela sur deux étages. Notez la présence de l'homme, dans les hauteurs, à droite. Bien sûr, nous avons des phonos, décrits ici comme des "Talking Machines" : des machines parlantes ! Nous avons aussi droit à des cornets neufs, si le vôtre ne vous donnait pas satisfaction... Tout au fond : une publicité pour les produits Edison, le roi dans le domaine au cours de la petite enfance de cet univers.
Une fillette regarde avec tendresse son ourson de peluche. Cette photo me semble avoir été prise dans un parc.
Le catalogue d'hiver 1944 du grand magasin Dupuis, de Montréal. Il faut surtout remarquer que nos deux modèles posaient dans le paysage d'un village. Comme chez Eaton et Simpson, Dupuis s'adressait avant tout aux populations rurales pour leurs commandes postales.
Une promenade romantique dans un parc et l'intention de l'homme est de s'installer sur ce banc avec la femme, mais un Cupidon, avec un porte-voix, conseille avec force qu'il vaut mieux continuer à marcher. Une feuille de musique de 1914.
Une magnifique photographie prouvant que même les femmes et les enfants devaient participer à la récolte de pommes. Deux dames avec chapeaux et longues robes placent les fruits dans des caisses alors que tout au fond, un homme est dans le verger pour leur apporter d'autres pommes.