Une carte postale de la promenade du Parc Sohmer, à Montréal, lieu par excellence de détente pour les citadins, avec des concerts de musique, quelques attractions, des pavillons à visiter, une belle vue sur le fleuve Saint-Laurent, mais pas de manèges mécaniques. Ceci est une autre histoire et le Parc Sohmer était davantage dans l'esprit du milieu du 19e siècle, dans des grandes villes comme New York et Paris. Le parc a connu ses heures de gloire à la fin du 19e siècle, mais supplanté par le Parc Dominion, avec ses mécaniques, quelques années plus tard. De nos jours, l'ancien lieu du parc abrite l'usine de la compagnie de bière Molson.
Un dessin coloré, sauf pour ce qui se passe sur l'aire de jeu ! Je n'aurais pas voulu être spectateur et devoir m'installer derrière une femme portant un si gigantesque chapeau ! Je n'ai pas de date pour cette feuille de musique, mais les estrades sont typiques des stades du début du 20e siècle. Tout comme le chapeau ! Par contre, le dessinateur ne devait pas être familier avec le jeu, car c'est impossible de voir un joueur glisser au marbre alors qu'il est du côté du premier but. Quoi qu'il en soit, selon moi, le coureur est sauf, car la balle n'a pas encore atteint le gant du receveur.
Cette jeune peintre semble réfléchir en regardant une toile. Son petit atelier déborde d'oeuvres. La coiffure est celle des années 1940.
Une grande fille dans un décor et des vêtements très typiques de l'époque victorienne. Au bas, il est écrit "Vienna Studio", mais cela ne prouve pas obligatoirement que la photo provenait de Vienne.
Ce cultivateur de 1940 se modernise : rien de mieux que le tracteur! Ainsi pensent les boeufs, se contentant de transporter les produits. Moins fatiguant que jadis.
Une course automobile, devant des estrades remplies, en 1918. Les bolides ont la forme de cigares.
Je n'ai pas l'habitude de présenter des photos négatives, mais voici une exception, parce que je trouve l'ensemble impressionnant. Il s'agit d'un édifice en feu, lors du tremblement de terre qui avait ravagé San Francisco, en 1906.
Une petite fille avec un joli visage, pieds nus, les mains sales, vêtue d'une misérable robe, pose devant sa machine à tisser d'une usine de filature. Garçons et filles étaient souvent employés à cette tâche, à cause de leurs petits doigts. Plus d'un y a perdu un doigt. Au Québec, il y avait alors une loi pour le travail des enfants : 14 ans pour les filles et 12 pour les garçons. Cependant, je crois que les employeurs s'en lavaient les mains. La photo date de 1912.
Un produit européen que, bien sûr, je ne connais pas. Le dessin est joli, mais je suis étonné de constater qu'on se servait d'une petite fille pour promouvoir de la bière. Une pub de 1925.
J'avais oublié cette histoire de faire écrire les enfants avec une main dans le dos. Je ne me souviens pas avoir fait une telle chose, mais j'en ai entendu parler. Ces quatre élèves tracent des S parfaits. Le garçon est gaucher.
Tous des cuisiniers, j'imagine ! On devine aussi que la seule à ne pas porter l'uniforme, la violoniste, était la patronne de l'ensemble. Nous étions en 1924.
Les coiffures et les vêtements changent, mais ce sentiment féminin traverse les âges : l'amour d'une mère pour son enfant.
Un vaste marché, en 1948. On sent les odeurs des fruits et des légumes, sans doute du pain, des produits laitiers et de la viande. Pas beaucoup de clients, par contre...
J'aime beaucoup les illustrations et photographies de baseball du 19e siècle. Tout y semble si différent, étonnant! Ici, ce n'est pas le losange et les joueurs qui me ravissent, mais le dessin de la foule, en grande partie féminine. Notez qu'il y a, accroché au toit du petit stade, ce qui me semble être un éclairage au gaz, sans doute pour jeter un peu de lumière parmi les spectateurs, par temps nuageux. Autre fait étonnant : il y a un cours d'eau, avec des embarcations, tout au fond du décor. Un coup de circuit et hop, la balle dans la rivière !