En 1940, une bibliothèque de Chicago offrait ce service, s'adressant aux enfants, question de les intéresser à visiter un jour la véritable biblio. Pas beaucoup de choix, mais une entreprise sympathique que j'ai déjà croisée dans ma ville quand j'étais petit. Peut-être que cela existe encore de nos jours.
Une carte-postale en couleurs, du début du 20e siècle, nous montrant le train Trans-Continental, à la gare de Montréal, accueillant les voyageurs à destination de Vancouver. Je me demande combien de jours il fallait...
Le Parc Belmont était situé à Cartierville, une banlieue de Montréal. Le parc a ouvert ses portes au début des années 1920 et, à l'origine, il s'agissait d'une zone champêtre, idéale pour un pique-nique, mais, peu à peu, les manèges mécaniques ont pris place. Pour quelques générations d'enfants, le nom Parc Belmont était synonyme de magie, et pas seulement pour garçons et filles de la région montréalaise.Votre humble serviteur y est allé une seule fois, autour de 1976. Il fallait absolument que je monte dans la montagne russe de bois! Le parc était petit, vieillot, mais plein de charme. Je savais que le Belmont faisait partie de l'imaginaire enfantin, de la culture québécoise. Et la grosse femme qui rit? Oui, je l'ai vue !
Une illustration très chic et romantique pour cette feuille de partitions musicales à l'année non identifiée, mais je ne prends pas un grand risque en prétendant que c'est de la décennie 1910.
Le temps de la récréation! Malgré la température automnale, garçons et filles de cette école s'amusent. Nous étions en 1957.
Une affiche du légendaire cirque Barnum & Bailey, du 19e siècle, mettant l'accent sur des athlètes, des hommes forts, qui luttent, courent, s'adonnent à l'escrime. Attention ! Tous des Japonais ! Les cirques, à cette époque, étaient davantage que des bouffons ou des trapézistes. On pouvait aussi y voir du théâtre, dans des reproductions dites historiques. 
Je ne sais pas ce qu'elles font, n'arrive pas à identifier le curieux décor. Deux de ces femmes portent de longs outils, peut-être pour remuer la terre ou le cours d'eau. Nous étions en 1904.
'Ils marchent avec les mains dans le dos? Eh bien, moi aussi, je suis capable, même si je suis petit.'
La petite église Immaculée-Conception de Trois-Rivières, érigée au début du 18e siècle. Elle fut pendant très longtemps le seul lieu de culte de la ville. La brave église est disparue dans l'incendie qui a détruit la plus grande partie de la ville, en juin 1908. Aujourd'hui, sur ce lieu, il y a un parc, mais un panneau rappelle l'existence de l'église.
Une fête adolescente idéale, modèle 1957. Ces jeunes gens sourient, boient du cola, dansent. Le gars de droite manipule autant un 45 tours qu'un 78. Mais où niche le racisme sur cette pochette de disque ? Il s'agissait d'une compilation mettant en vedette cinq groupes d'harmonies vocales, dont les membres étaient des Noirs. Or, il était courant, aux États-Unis de cette époque, de ne pas montrer des photos des artistes de couleur, remplacés par des personnages blancs. Je pourrais vous présenter d'autres exemples. Les seules pochettes où les Noirs étaient en vue étaient celles des disques de jazz, ou de compagnie se spécialisant dans la musique d'ébène, comme Chess et Atlantic. Pour les autres : cachez ces Noirs que nous ne saurions voir.
Ce type de frisettes est typique de la mode féminine des années 1910. Pas trop grave si nous étions en 1920. Pour une rare fois, il y a une indication temporelle au bas d'une photo ancienne : elle a été prise à Noël. Peut-être que la poupée était un présent reçu pour ravir la fillette. La poupée est souriante, mais un peu grande pour son véhicule.
Ces trois couples semblent faire partie d'un concours de danse. Les fanions au plafond me l'indiquent, mais la foule n'est pas immense. Notons, à gauche, un écriteau nous apprenant que les souliers de danse sont une gracieuseté d'une boutique de la ville. Nous étions en 1923.
S'il vous plaît, achetez mon dernier journal, car je veux retourner à la maison. Voilà le titre de cette chanson de 1869. Occupation de misère pour les enfants de l'ère victorienne. Le froid, le vent, la neige sont des épreuves courantes pour cette fille. 
Une belle maison entourée de verdure, ce qui ravit la grande fille, responsable de la pelouse, sous l'oeil de sa mère. La camionette indique Napoléon Laliberté, mais je n'ai pu réussir à lire son métier. L'habitation est plantée dans un décor bucolique, mais parions qu'elle n'était pas trop loin d'une ville. Nous étions en 1957.
Ange ou non, quand on est petite, on peut se permettre de caresser un lapin.