Cette jolie femme fut la plus importante vedette du circuit de vaudeville aux États-Unis, au début du 20e siècle. Elle était d'origine québécoise, comme le laisse deviner son prénom et son nom. Elle est née dans un petit village des environs de Sherbrooke et, comme beaucoup de gens du Québec de l'époque, l'attrait pour les emplois stables des villes des États de Nouvelle-Angleterre a fait en sorte que la famille Tanguay s'est installée aux États-Unis. Reconnue pour son humour épicé et ses costumes osés, Éva Tanguay fut la comédienne la mieux payée de son milieu. Elle a aussi joué brièvement au cinéma et a enregistrée quelques disques. Très riche, Éva Tanguay est ruinée lors du crash boursier d'octobre 1929. Elle abandonnera alors son métier. Elle est décédée en 1947.
Tout le monde est rigoureusement placé, pour les besoins de la photo. L'uniforme était de mise, bien sûr. Parions que les deux fillettes à l'avant, tenant une feuille indiquant "Troisième année B" étaient peut-être les premières de la classe, pour se mériter cet honneur.
Mettre le foin sur le véhicule, c'est du travail ! Mais quel plaisir de s'y installer et de le transporter. Une photo de paix.
Une chanson témoignage de son époque : 1894. Cependant, je trouve curieux qu'on puisse chanter l'éclairage électrique aussi tardivement, car le passage de l'éclairage au gaz à celui de l'électricité existait déjà depuis quelques années. Quoi qu'il en soit, il suffit de regarder les réverbères de ce beau dessin pour comprendre la joie des gens de l'époque d'avoir une ville éclairée de façon plus éclatante que jadis. N'oublions pas d'autres avantages, comme des rues plus sécuritaires. Une réalité évitée par le dessinateur : il n'y a pas de poteaux électriques ! Cliquez sur l'image pour mieux observer.
Une compétition, dans le cadre du Carnaval d'hiver de Québec, édition 1960. Il s'agit pour ces femmes, serveuses dans un restaurant ou non, de courir une certaine distance, tout en transportant un plateau qui me semble contenir un bol de liquide (un potage, peut-être) sans le renverser (ou peu !) Bonne chance, mesdames !
Impeccables, les pompiers de Trois-Rivières défilent dans une parade, dans le cadre d'une fête civique non identifiée. La photo date sûrement de la décennie 1890. Notez, parmi la foule ravie, des femmes avec leurs larges chapeaux, leurs longues robes.
C'est la rentrée scolaire pour tous les enfants, même pour ceux qui doivent débuter. Les mères accompagnent ces petits anges, les assurant que tout ira bien. Cependant, une fillette pense le contraire, éclate en sanglots et est prête à se sauver à toutes jambes. Sa démonstration bruyante étonne tout le monde, même deux gamines, témoins de la scène.
Avant le lait en bouteilles, il y avait celui en bidons ! Avant le camion, il y avait le chev... Boeuf ? Cela pouvait arriver !
Un parc, pas très vert, mais plutôt vaste, réunissant beaucoup d'enfants, dont quelques garçons dans les hauteurs. Au premier plan : des fillettes sautent à la corde. L'acrobatique en cause sera-t-elle suivie par une de celles qui regardent ? Une photo de 1956.
C'est indiqué qu'il s'agit de la première automobile en circulation à Montréal, en 1898. Très curieux véhicule ! Surtout avec ce machin qui semble être tout à la fois. Par contre, notez le siège du conducteur. Quel confort !
Un petit camion de livraison, au service d'une buanderie. Une photo de 1924.
Dans l'histoire du Québec, les seuls parcs d'amusement, avec manêges mécaniques, ont vu le jour à Montréal et nulle part ailleurs. Le plus aimé, le plus mignon fut le Parc Belmont, situé à Cartierville, petite ville péréphérique au nord de la métropole. Il a ravi les gens du Québec entier de 1923 à 1983, avec, entre autres, une montagne russe en bois, où je me suis pressé lors de ma seule visite au parc, en 1975. Ce que j'y ai vu est aussi présent sur les photos anciennes, comme celle-ci, de 1944 : mécaniques, certes, mais aussi de la verdure, des coins plus paisibles. En 1979, il s'y produit quelque chose de très rare : un manège a déraillé. Le parc ne s'est jamais remis de cet accident et a fermé ses portes en 1983. Tout a été démoli depuis, mais un petit coin de verdure rappelle le nom du parc, porte peut-être l'écho des rires de petits et grands de plusieurs générations.
La feuille de musique date de 1875 et présente une jolie jeune fille. Le nom m'a rendu curieux et j'ai pensé que cette chanson célébrait un véritable personnage. Gagné ! Little Mollie Brown était une cavalière et équilibriste de cirque, la première femme à se tenir debout sur un cheval en mouvement. J'ai ajouté une photo, prouvant surtout que la dessinateur de la feuille de musique avait idéalisé la cavalière.
Conduire une voiture attelée à de beaux chevaux est si excitant que les cheveux du garçon de gauche se dressent sur sa tête !
Une affiche annonçant la venue de Louis Armstrong pour un spectacle. Il s'agit ici du groupe que le musicien avait autour de 1956-1957. Le coût d'admission me fait bondir : un dollar et 25 sous ! Je n'ai même pas une tasse de café, aujourd'hui, avec une telle somme...
Quel chapeau ! Il cache une longue chevelure, coiffée en chignon, vers le devant. Les traits de cette jeune femme sont magnifiques. Peut-être étais-ce une photo de mode de l'époque.
Une rue commerciale très achalandée, d'une ville non identifiée. Par contre, le titre du film avec Van Johnson m'a permis de connaitre une année : 1942. Ce que j'aime de ce type de photo est qu'il y a beaucoup de choses à observer. Les gens, leurs vêtements, leurs attitudes, les noms et types de commerces et penser à la grande question des automobilistes du temps : vais-je trouver un espace pour ma garer ?
En regardant ces visages, on ne peut douter que cette boucherie, de 1944, est une entreprise familiale, avec papa comme patron, l'adolescent commis et les deux plus jeunes qui donnent un coup de main. Ce qui devrait vous étonner : la viande est suspendue derrière le comptoir !
Trois petits anges pieux, aux robes immaculées, se recueillent devant la Vierge Marie, dans un décor fleuri, sans oublier les chandelles.
Elle a dit oui, et lui aussi. C'est le moment de la photo qui va demeurer toute une vie au salon. Quelle chance : la température est idéale ! La famille, la parenté et les amis sont présents. Clic !
Une femme, portant sa plus belle robe et son chapeau des grandes occasions, pose dans un décor de studio de photographe. On ne bouge plus et on ne sourit surtout pas !
Une vue d'Amos, ville de l'Abitibi-Témiscamingue, au Québec. J'y ai séjourné une fois, lors d'un salon du livre. C'est l'une des plus jolies villes que j'ai pu voir au cours de ma vie. Comme toutes les villes et villages abitibiens, Amos semble isolée au milieu d'une forêt. Le paysage de fond de décor le prouve. Notez la présence d'une église avec dome, à gauche. Elle est toujours là et le lieu du salon du livre était tout près.
Une belle illustration de 1878 d'un stade de baseball urbain, avec beaucoup de personnes à cheval et une foule imposante massée près des clôtures. Le baseball pro n'avait pas dix années d'existence à ce moment-là et ce dessin prouve qu'il y avait des jolis stades. Les caractéristiques du terrain n'ont pas changé, sauf dans le cas du monticule, alors plus près du marbre.