Une affiche annonçant la venue de Louis Armstrong pour un spectacle. Il s'agit ici du groupe que le musicien avait autour de 1956-1957. Le coût d'admission me fait bondir : un dollar et 25 sous ! Je n'ai même pas une tasse de café, aujourd'hui, avec une telle somme...
Quel chapeau ! Il cache une longue chevelure, coiffée en chignon, vers le devant. Les traits de cette jeune femme sont magnifiques. Peut-être étais-ce une photo de mode de l'époque.
Une rue commerciale très achalandée, d'une ville non identifiée. Par contre, le titre du film avec Van Johnson m'a permis de connaitre une année : 1942. Ce que j'aime de ce type de photo est qu'il y a beaucoup de choses à observer. Les gens, leurs vêtements, leurs attitudes, les noms et types de commerces et penser à la grande question des automobilistes du temps : vais-je trouver un espace pour ma garer ?
1. nyxie le 07-05-2015 à 09:29:25 (site)
On croirait le déplacement d'un homme d'état avec toutes ces voitures noires, effectivement cette rue commerçante semble très encombrée pas facile de trouver une place pour se garer déjà à l'époque, peut-être que le stationnement était payant, il me semble apercevoir une borne à gauche.
Tu est allergique aux fleurs ?... merci pour ta visite...
2. jakin le 07-05-2015 à 18:49:44 (site)
Cela ressemble beaucoup aux rues des années quarante de Chicago ou Boston représentées dans les décors de films américains....
3. MarioMusique le 07-05-2015 à 21:30:18 (site)
Oui, je suis allergique aux fleurs ! En effet, il y a des bornes. Ces rues, pour la plupart, avaient été tracées avant l'époque de l'automobile. Considérant la masse de ces voitures, c'était un peu difficile d'y circuler au cours des années 1940.
En effet, cela ressemble à un vieux film ! Cependant, dans les grandes villes, je crois bien que les rues étaient plus larges.
4. biquette le 08-05-2015 à 18:13:26 (site)
Bonsoir Mario , déja de la bousculade a cette là alors a présent c'est carrement invivable dans les villes avec les bagnoles modernes , ça ne change pas beaucoup d'avec l'époque de ta photo , passe une belle soirée a++++Lili
5. MarioMusique le 08-05-2015 à 19:12:07 (site)
Les rues sont plus larges aujourd'hui et le stationnement y est interdit, du moins au Québec.
En regardant ces visages, on ne peut douter que cette boucherie, de 1944, est une entreprise familiale, avec papa comme patron, l'adolescent commis et les deux plus jeunes qui donnent un coup de main. Ce qui devrait vous étonner : la viande est suspendue derrière le comptoir !
1. nyxie le 06-05-2015 à 18:36:41 (site)
Chez nous en 44 il y avait la guerre et les restrictions, je me souviens qu'il y avait des tickets (J1) ou (J2) suivant l'âge des enfants, pour avoir droit à un malheureux bifteck, ton article me replonge dans cette période très mouvementée et lointaine...
Bonne soirée.
2. jakin le 06-05-2015 à 19:07:42 (site)
Bonsoir Mario,
Je pencherais plutôt pour une épicerie générale comme il y en avait dans les années 40....La viande était là en complément des fruits et légumes, des boites de conserves et quelques plats de charcuterie cuisinés...Car dans une boucherie seuls les morceaux de viandes découpées étaient sur le comptoir, les pièces de bœufs étaient généralement dans les chambres frigorifiées....Mais je peux me tromper.....
3. MarioMusique le 06-05-2015 à 19:54:46 (site)
Je suis d'accord avec toi, Armand. D'ailleurs, les fruits sont bien en vue. Peut-être qu'ils ont sorti cette viande pour les besoin de la photo !
Merci, Nyx, pour ce souvenir, même s'il n'est peut-être pas agréable.
Trois petits anges pieux, aux robes immaculées, se recueillent devant la Vierge Marie, dans un décor fleuri, sans oublier les chandelles.
1. jakin le 05-05-2015 à 18:59:42 (site)
Il y a aussi du symbolisme : chandeliers à quatre branches signifiant la terre, reproduit dans les rubans des jeunes filles et bien sur les roses de la rose-croix....
2. MarioBergeron le 05-05-2015 à 20:19:32 (site)
Merci pour ces informations. C'est une culture que je ne connais pas entièrement.
3. nyxie le 06-05-2015 à 18:24:50 (site)
De mon temps ! il y avait des processions consacrées à la vierge Marie, les fillettes étaient habillées de blanc (comme la photo) avec une corbeille de pétales de roses qu'elles jetaient par poignées sur le chemin conduisant à une statue. C'était vraiment très joli ... tu vois tu as appris quelque chose ce soir !!!..
4. MarioMusique le 06-05-2015 à 18:31:15 (site)
Oui, oui ! Je me souviens de ceci. Merci.
Elle a dit oui, et lui aussi. C'est le moment de la photo qui va demeurer toute une vie au salon. Quelle chance : la température est idéale ! La famille, la parenté et les amis sont présents. Clic !
1. nyxie le 04-05-2015 à 08:27:07 (site)
Aucun n'a le sourire, c'est effrayant, on se croirait plutôt à un enterrement... seront sûrement plus gais le jour du divorce !!
@ demain pour d'autres aventures...
2. MarioBergeron le 04-05-2015 à 08:43:10 (site)
Ah si... la mariée sourit un peu !
3. jakin le 04-05-2015 à 18:58:14 (site)
Bonsoir Mario,
Le marié n'est pas de toute première jeunesse ?
4. MarioBergeron le 04-05-2015 à 19:21:50 (site)
J'avais noté. Il porte un sacré chapeau, de plus !
Une femme, portant sa plus belle robe et son chapeau des grandes occasions, pose dans un décor de studio de photographe. On ne bouge plus et on ne sourit surtout pas !
1. nyxie le 03-05-2015 à 09:23:48 (site)
Cheese ! c'est pourtant pas difficile... mais elle a l'air tellement de souffrir dans son carcan d'époque..
Je te souhaite un bon dimanche, j'espère que chez toi il se passera au sec, ici c'est le déluge depuis plusieurs jours. Biz
2. MarioBergeron le 03-05-2015 à 23:24:22 (site)
Ah non... Elle ne souffre pas. Si on lui avait présenté un vêtement 2015 ou même 1932, elle aurait crié d'effroi, la pauvre !
Une vue d'Amos, ville de l'Abitibi-Témiscamingue, au Québec. J'y ai séjourné une fois, lors d'un salon du livre. C'est l'une des plus jolies villes que j'ai pu voir au cours de ma vie. Comme toutes les villes et villages abitibiens, Amos semble isolée au milieu d'une forêt. Le paysage de fond de décor le prouve. Notez la présence d'une église avec dome, à gauche. Elle est toujours là et le lieu du salon du livre était tout près.
J'ajoute une anecdote. Le salon du livre se terminait le dimanche à 17 heures et pour la plupart des exposants, il n'était pas question de rouler dix heures pour retrouver les rives du fleuve Saint-Laurent. Avant de tout remettre dans la camionette, la responsable et moi avions décidé de souper (dîner, pour les Français). Nous entrons dans un restaurant se spécialisant en poulet et c'était plein. Une femme à l'entrée voit nos cocardes et demande : "Vous êtes du salon du livre ?" Oui, madame. Alors, immédiatement, elle a fait sortir une table et deux chaises et nous a trouvé un coin. Ils sont ainsi, les gens de l'Abitibi.
1. nyxie le 02-05-2015 à 09:24:36 (site)
Ciel chargé au-dessus d'Amos ! pour le souper tu avais choisi l'aile ou la cuisse ?
Bonne fin de semaine. @++
2. Florentin le 02-05-2015 à 15:56:24 (site)
Abitibi-Temiscamingue ... Il faut un quart d'heure pour prononcer le mot. Mais, il chante dans l'oreille. Vous-avez-là-bas lart de trouver des mots qui sonnent bien !
3. MarioBergeron le 02-05-2015 à 19:04:13 (site)
Ce sont deux territoires voisins : l'Abitibi et le Témiscamingue. Pour les aspects administratifs, les mots ont été fusionnés. Ce sont deux mots amérindiens.
Nyxie : sans doute la cuisse !
Une belle illustration de 1878 d'un stade de baseball urbain, avec beaucoup de personnes à cheval et une foule imposante massée près des clôtures. Le baseball pro n'avait pas dix années d'existence à ce moment-là et ce dessin prouve qu'il y avait des jolis stades. Les caractéristiques du terrain n'ont pas changé, sauf dans le cas du monticule, alors plus près du marbre.
Rien n'arrête cette femme : ni la température froide ni la pluie. Quand il y a une course, le vélo devient impératif. Pourquoi ? Il y a rien de mieux qu'un guidon pour transporter un sac à main et un chien.
Commentaires
1. nyxie le 10-05-2015 à 16:31:07 (site)
Belle affiche, et quel artiste tous ses morceaux sont des succès, le prix ? il faut savoir se priver sur quelque chose pour aller écouter son idole non ?
Bon dimanche..
@ demain
2. MarioB le 10-05-2015 à 18:34:21 (site)
Il n'y a pas de titres de chansons, mais les noms des musiciens, qui étaient tous des vétérans. Les noms de Hines et Teagarden étaient en rouge parce qu'ils avaient leur propre notoriété et sans doute que dans le spectacle de Armsteong, ils pouvaient présenter leurs compositions. La femme était une chanteuse limitée mais, dit-on, elle avait des aspects comédienne pour compenser.
Je crois que 1 dollars 25, c'était peu coûteux même pour les années 1950.