Ces jeunes regardent dans toutes les directions. Le décor m'indique qu'elles visitaient un parc forain, peut-être dans le cadre d'une exposition agricole. Ah, et pour les robes, hein... Oui, c'était la couleur à la mode, en 1941 !
Des ouvriers rassemblés face à la manufacture Bellefeuille, en 1885. Inagurée en 1827, cette fonderie fera partie du paysage de la ville de Trois-Rivières pendant plus de cent années. Fonderie en principe, alors qu'en réalité, divers produits étaient fabriqués, dont des moulins à battre le foin.
Comme dans le cas des commerces et industries de l'époque, la raison sociale avait pignon sur rue et, dans le cas présent, avec un marteau planté dans la devanture, si bien que les gens ne parlaient guère de la manufacture Bellefeuille, mais du Gros Marteau.
Au cours des années 1920, un règlement municipal interdisait toute enseigne s'avançant vers la rue. Les Bellefeuille ont obéi et enlevé le marteau, sauf que les gens du quartier ont porté plainte au conseil de ville : ils désiraient revoir leur marteau ! Il y eut exception et un nouveau gros outil est apparu, présent jusqu'à la fermeture de l'entreprise, au début des années 1960. Le gros marteau avait tant frappé l'imagination populaire que l'outil a été épargné de la destruction et confié au musée du séminaire Saint-Joseph, où il est toujours entreposé, de nos jours.
Je me suis servi du Gros Marteau dans trois de mes romans, dont les deux publications Ce sera formidable et Le Petit Train du bonheur, dans lequel la petite fille de la famille Tremblay, Jeanne, a une peur horrible de passer sous le marteau, craignant qu'il ne lui tombe sur la tête.
1. jakin le 12-02-2016 à 18:28:26 (site)
Bonsoir Mario, il y a de quoi devenir marteau et finir au Musée local ?
2. MarioMusique le 12-02-2016 à 19:02:21 (site)
J'aime beaucoup cette idée d'avoir pris un objet semblable pour le mettre dans un musée. Ceci permet de constater que ce marteau n'était pas petit ! Il est accroché au plafond du musée.
La rue Notre-Dame, de Trois-Rivières, en 1894. Elle était alors la principale rue commerciale. Typique de toutes les villes de cette époque : les raisons sociales des commerces étaient affichés non contre l'édifice, mais vers la rue. Parfois, quelques pièces plus spectaculaires, comme le ciseau géant que l'on voit à droite. Tout près, il y a la buanderie d'un chinois. Cette partie droite de la rue est disparue dans le grand incendie qui a ravagé la ville en 1908, tandis que les édifices de gauche sont en partie toujours présents de nos jours. On y croise même deux commerces qui ont longtemps fait partie du paysage trifluvien : la librairie Ayotte et la pharmacie Panneton. Notez les trottoirs de bois.
Le photographe étant installé au milieu de la rue, des enfants ont vite pris note, désireux de faire ainsi partie de la photo.
1. jakin le 11-02-2016 à 17:15:34 (site)
On retrouve dans cette photo les ambiances que tu décris dans tes ouvrages sur la ville....Il manque le gros marteau....
2. MarioB le 11-02-2016 à 23:21:55 (site)
Je pourrais certes illustrer mes romans !
J'avais mis une photo du Gros Marteau sur Multicolore et je peux la rajouter ici.
Une équipe de draveurs, d'un camp de bûcherons, à l'oeuvre pour dégager les arbres coupés et qui refusent de suivre le courant d'une rivière. Pour ce faire, ils utilisaient des perches pour pousser les rebelles, et parfois, la dynamite était de mise. Ces hommes marchaient sur les arbres. Métier dangereux et qui devenait palpitant pour les jeunes braves.
Le mot draveur est une déformation du mot anglais "Driver", celui qui conduit.
1. jakin le 09-02-2016 à 17:02:03 (site)
Des équilibristes hors pair !
édité le 09-02-2016 à 17:02:20
2. MarioB le 09-02-2016 à 20:09:04 (site)
J'ai déjà vu une démonstration et c'était un vrai spectacle de les voir sauter de bille en bille, avec leur perche entre les mains.
1. jakin le 08-02-2016 à 18:29:30 (site)
La Musique adoucit les mœurs....L'accordéon semble ravir la petite fille....
2. MarioMusique le 08-02-2016 à 20:29:25 (site)
En effet ! Merci.
Des grands garçons de 1910 ne craignent pas le froid et s'apprêtent à jouer au hockey. Ce qui m'étonne est que certains d'entre eux portent la cravate!
1. jakin le 07-02-2016 à 18:07:24 (site)
Distinction entre la classe populaire et la bourgeoisie locale ?
2. MarioMusique le 07-02-2016 à 20:11:22 (site)
'Sais pas ! Pour une activité sportive, c'est un peu étonnant.
La petite fille cherche à atteindre le rayon de soleil afin de l'embrasser. Elle est retenue, ou guidée, par sa mère, ou sa grande soeur. Nous étions en 1871.
C'est un tout petit ! La joie est cependant la même qu'avec un plus gigantesque. Notez qu'il y a là des gens de tous les âges.
1. jakin le 03-02-2016 à 15:46:24 (site)
Le grand 8, une de mes attractions préférées, mais il y a longtemps que je ne suis pas monté dessus !
2. MarioMusique le 03-02-2016 à 18:13:46 (site)
Moi aussi ! Mais j'en étais friand...
2. jakin le 02-02-2016 à 19:04:12 (site)
Bonsoir Mario, vive la dentelle du début du 20ième siècle.....
3. MarioBergeron le 02-02-2016 à 19:33:22 (site)
Merci à vous deux.
Montréal en 1901, suite à une appréciable chute de neige. Tout le monde à sa pelle ! Mais le tramway ne semble rencontrer aucun problème.
1. jakin le 01-02-2016 à 18:37:52 (site)
Bonsoir Mario, Oui mais avec une pelle cela n'empêche pas de se les "peller" ?
2. MarioMusique le 01-02-2016 à 21:56:08 (site)
Au Québec, la pelle est une extension des mains masculines.
3. Yvandesbois le 02-02-2016 à 00:03:46 (site)
Le vent la neige , la glace .. Brrrrr il doit faire froid chez toi yvan
4. MarioBergeron le 02-02-2016 à 00:09:34 (site)
On est habitués !
Commentaires
1. jakin le 15-02-2016 à 17:50:01 (site)
Il s'agit probablement de la même famille qui a obtenu en réclame un coupon de tissus, mais il n'y en avait pas assez pour la quatrième fille dans les bras de sa maman....Je plains le petit garçon au milieu de se harem ?
2. MarioMusique le 15-02-2016 à 20:01:19 (site)
Voilà le secret !