Manger, danser, sourire, se raconter des blagues. Du bon temps ! Exclusif aux filles ? Non, il y a un garçon, à gauche, qui bouffe et qu'on voit à peine, pas loin du phono, à peine visible.
J'veux pas aller à l'école ! J'veux pas de petite boîte ! J'veux pas porter de cravate ! Allons, allons, mon chéri, maman va te filmer et... J'veux pas être filmé !
N'ayez crainte, nous sommes là ! En fait, peut-être que des citoyens pouvaient en douter, car, après tout, nous étions en 1920 et les camions de pompiers existaient, alors que les braves présents ici avaient encore des voitures à traction chevaline.
Chaudement vêtus et prêts pour jouer dans la neige tout l'après-midi. Les sourires sont réservés au photographe et après le Clic, ils se sont vite enfuis en courant et en chantant. Une photo de 1959.
Une photo avant de se rendre aux champs ? Posez, monsieur le paysan. Oui, oui, le chien peut faire partie de l'ensemble. Clic ! Et voilà ! Rien de mieux que les boeufs.
Les catalogues des grands magasins type Simpson, Eaton et Dupuis s'adressaient aux gens de la campagne, n'ayant qu'un petit magasin général dans le village le plus proche. Les catalogues présentaient ce qu'il y avait de plus moderne dans les villes. Les ruraux n'avaient qu'à commander par la poste. Ce catalogue de 1931 offre une illustration de cet état de fait, alors qu'une jeune paysanne rêve de beaux vêtements à la dernière mode. Dessin évocateur !
J'aime beaucoup cette photo, dénichée aux archives du Séminaire de Trois-Rivières et qui n'a jamais été utilisée par les historiens, avant que je ne m'en mêle. Il s'agit de la seule photo de la catégorie divertissements, lors de la première Exposition agricole tenue dans la ville, en 1896. Elle a été prise des estrades de l'hippodrome, parmi la foule. Près de l'échafaudage servant aux deux trapézites, vous pouvez voir la fanfare de l'Union Musicale, accompagnant les deux femmes. Pas trois ? Non, ce qui peut sembler être une autre femme, à gauche, au milieu, est en fait un bris dans la photo, un petit trou. En agrandissant au maximum, j'ai eu la surprise de constater que la personne du bas est une jeune fille, autour de 12-13 ans. La femme dans les hauteurs a un trou dans son collant. Si, si, je vous jure ! Je n'ai pas les noms de ces casse-cou, car la pub de l'époque se montrait avare pour identifier les forains ou gens de cirque. Le duo travaillait sans filet. Cliquez sur la photo pour vous délecter des détails.
Au fond, on peut voir le pavillon commercial et celui de l'agriculture. Le terrain de l'Exposition n'était alors pas éclairé. L'Exposition existe toujours de nos jours, mais sur un terrain situé derrière les pavillons.
Une publicité extraite d'un journal de 1939. Le grand magasin Dupuis, de Montréal, se sent fier de dire qu'il vend un maillot de bain approuvé par la Ligue catholique féminine. Important, hein ! Vous noterez que déjà, au Québec, nous écrivions (et disions) fin de semaine et non le mot anglais.
1. yvan des bois le 20-03-2015 à 23:20:59 (site)
Super ... fin de semaine : pas la ligue cato , de quoi ils se mêlent ... a + yvan
2. MarioBergeron le 21-03-2015 à 19:34:27 (site)
Ils se mèlaient de tout. Aujourd'hui, ce sont les politiciens qui se mêlent de tout.
1. nyxie le 04-03-2015 à 11:06:38 (site)
Tu étais à l'honneur hier avec ta culbute et la corde à danser, ici nous disons, corde à sauter, moins poètique c'est vrai..
Je te souhaite un bon mercredi.
Commentaires
1. nyxie le 13-03-2015 à 15:03:57 (site)
La drague était pas la préoccupation principale à l'époque !... les temps changent mon brave Monsieur... ces photos sont belles.
Bon week-end
2. MarioMusique le 13-03-2015 à 21:58:06 (site)
La drague ? Kss... Kss... Je suis certain que ce sont de bons jeunes !