Un pont couvert, à Saint-Jovite, en 1920. Il fut un temps où il y en avait beaucoup, mais seulement pour franchir des cours d'eau pas trop larges et aussi essentiellement dans les zones rurales. La plupart de ces ponts étant en bois, ils sont devenus désuets après quelques années, remplacés par des structures plus solides et plus aptes à répondre à la conduite automobile grandissante. Cependant, il en reste quelques uns, entretenus comme de précieuses reliques d'une époque lointaine. Au fait, pourquoi un tel pont ? Pour obtenir de l'ombre, tout simplement.
Une partie de hockey, en 1963. Le port d'uniformes spécifiques et la présence de plusieurs autres jeunes, comme spectateurs, me laisse croire que cette joute faisait partie d'une ligue de loisirs organisés, sans doute par le clergé ou par la municipalité. Les patinoires extérieures étaient légion, quand j'étais enfant. De nos jours, elles sont presque entièrement disparues et les équipes de bambins disputent leurs rencontrent dans des arénas.
Cela n'existe plus ! Mais j'imagine qu'en 1925, il y avait deux mondes qui se croisaient : celui de la mécanique et la tradition de se déplacer en cheval. Le décor me fait croire qu'il ne s'agissait pas ici d'une petite ville. Quoi qu'il en soit, ces costauds avaient de superbes bêtes.
1. jakin le 25-03-2015 à 09:40:08 (site)
Cela revient à la mode dans les massifs boisés et dans les forêts domaniales...mais ce sont les gendarmes qui montent maintenant de magnifiques chevaux de traits....et quelquefois des gardes forestiers dans nos contrées vielle- France....
2. MarioMusique le 25-03-2015 à 17:36:14 (site)
Vraiment ? Sûrement très beau. Mais n'est-ce pas pour les touristes ?
Bien vêtus, ces trois garçons et leur soeur semblent attendre un moment de départ. Vers l'école, le village ? Chez grand-maman ? Notez un autre enfant derrière la porte, trop petit pour accompagner les aînés. Une photo de 1947.
Ce type d'affiche, initiative d'un important chemin de fer du Canada, a fait l'objet d'une étude, clamant haut et fort que les Québécois étaient présentés selon des stéréotypes. Possible ! Sauf que c'est peut-être ce que le public d'alors (1930) désirait voir. Voici un vieillard, pipe à la bouche, peut-être un ancien bûcheron, qui prend le temps de vivre, alors que la jeune fille tient le rôle traditionnel de tricoter, le tout avec vue sur un village, où le clocher de l'église domine.
Une jolie petite école rurale, pour des jeunes Noirs. Vous noterez que garçons et filles portent l'uniforme. Une photo de 1925.
1. jakin le 19-03-2015 à 15:26:50 (site)
Bonsoir Mario, Une blanche qui enseigne aux noirs ? serait-ce une partition musicale ? Bonne fin de soirée....
2. MarioBergeron le 19-03-2015 à 20:13:29 (site)
Tu veux parler de la femme à droite ? Pas certain qu'elle soit une Blanche. Il y avait des Noirs à la peau claire. Merci !
Je me répète : les plages de l'ère victorienne ne servaient que très peu à la baignade. C'était pour prendre du bon air ! Les femmes portaient leurs larges chapeaux, les longues robes. Les enfants avaient un peu plus de liberté vestimentaire. Ici, au premier plan : des fillettes, munies de pelles, construisent un monticule, où une petite est assise. Amusez-vous à regarder tous ces gens. Cliquez sur la photo pour agrandir.
Tout en berçant son enfant, la mère chante une comptine où il est question d'un train, lequel est formé de chaises berçantes. Un dessin charmant pour cette feuille de musique de 1921.
1. Florentin le 16-03-2015 à 15:39:13 (site)
Le bébé qui se fait là si maternellement bercer doit, aujourd'hui, être un beau vieillard ! S'il est encore de ce monde !
2. MarioMusique le 16-03-2015 à 21:51:07 (site)
Oui ! Ce dessin a un petit aspect oriental.
Joli casse-croûte, du début des années 1950. Avec ses bancs tourniquets, des tables pour les repas plus imposants, le menu affiché au milieu du lieu, et, dans le cas présent, un peu d'épicerie, tout au fond. J'ai passé une partie de mon adolescence dans un lieu semblable et je me sens triste de penser que ces petits endroits chaleureux sont presque tous disparus.
1. Florentin le 16-03-2015 à 15:42:39 (site)
On devine la bavardage incessant des employés ou des ouvriers venus ici casser la petite croûte du midi ! Ce type de restau me semble plus américain ou canadien qu'européen ...
2. MarioMusique le 16-03-2015 à 21:50:23 (site)
Et il y avait toujours un juke-box ! J'ai vu un survivant à La Sarre, mais c'était déjà en 1998. Il s'appelait Chez Lucie, et c'est Lucie elle-même qui nous servait.
Une carte-postale avec l'indication "Kiosque des musiciens." Parlons du parc en général : il y a de la verdure et l'incontournable monument. Chaque semaine, ou de temps à autres, la fanfare locale se réunissait pour offrir son répertoire aux citoyens bien vêtus, réunis devant le précieux kiosque. Il doit bien en rester quelque part ! Pas dans ma ville, c'est certain, mais je me souviens qu'il y en avait un peu partout, quand j'étais petit.
1. nyxie le 14-03-2015 à 06:49:47 (site)
Ma ville en possède un, toujours fleuri mais jamais de musiciens s'y produisent c'est bien dommage, j'aime ce petit côté rétro, toujours agréable à regarder...
Bon week-end
Invitation sur mon blog !
2. MarioMusique le 14-03-2015 à 07:44:27 (site)
Je me souviens avoir entendu une fanfare dans un de ces kiosque, mais c'était il y a plus de 50 ans !
Je passe chez toi chaque jour.
3. Florentin le 16-03-2015 à 15:45:31 (site)
Dans le jardin publicde ma ville, il y en avait un aussi. Dans les années 1950, j'y ai même entendu deux ou trois concerts. Mais, on l'a rasé. Dommage ! Encore un morceau d'histoire qui a disparu ...
4. MarioMusique le 16-03-2015 à 21:48:49 (site)
Vrai que tous ces kiosques étaient en bois... Ça se déterriore plus rapidement.
Commentaires
1. jakin le 27-03-2015 à 11:43:19 (site)
Bonjour Mario,
Ce pont me fait penser au célèbre film de Clint Eastwood "Sur la route de Madison"...Un moment inoubliable avec Meryl Streep...Bonne fin de journée....
2. MarioMusique le 27-03-2015 à 18:30:17 (site)
C'est vrai !