C'était le bas de l'échelle pour des garçons n'ayant pas atteint dix ans : vendre des journaux à la criée. Sous-payés, il va de soi ! Celui-ci semble content d'avoir trouvé un client. Nous étions en 1910.
Une photo de 1900 et cette maison était déjà ancienne. Il y en avait beaucoup, et qui sont disparues dans l'immense incendie qui a ravagé la ville, en juin 1908. Il en reste très peu, de nos jours. Celle-ci abritait les bureaux du journal Le Trifluvien. Peut-être qu'il y avait des copies du plus récent numéro dans la voiture. Notez, à droite, une femme avec sa fille.
Un ado des années 1940 se sert du fauteuil comme un véritable ado ! Il lit les nouvelles du sport d'un journal. En manchette : les Cards de St-Louis ont vaincu les Reds de Cincinnati 3-1.
Métier de mìsère pour les jeunes garçons ! Il fallait aider la famille... Le nombre d'exemplaires me laisse croire qu'ils étaient au début de la journée. Ils posent devant une banque, sans doute un endroit idéal pour écouler quelques copies. Bien sûr, vous aurez noté la particularité physique d'un des garçons. Une photo de 1912.
L'imprimerie d'un journal, en 1915. Quelles mécaniques ! Le tout me paraît établi dans un sous-sol. Devait faire chaud, là-dedans...
Pas de doute que les enfants de jadis, obligés de travailler pour venir en aide à leurs familles, étaient sous-payés. Être vendeur de journaux à la criée était cependant moins éprouvant que les garçons et filles travaillant dans les mines ou dans des usines, entre autres celles du textile. Cette photo date de 1910.