Être adolescent à Shawinigan, au cours des années 1950, signifiait qu'il y avait sept chances sur dix pour que le garçon ou la fille fasse partie d'une fanfare de cadets ou d'un groupe de majorettes. Il devait y avoir une dizaine de troupes ! Tant et tant que la situation a fait naître une réputation à la ville et que ces gens étaient souvent appelés à se manifester dans d'autres villes du Québec. Sans aucune doute une très belle expérience amicale. Voici une carte-postale d'un groupe de majorettes, fières de leurs jolis uniformes.
Monsieur le barbier pose en gros plan à l'entrée de sa boutique, avec une vitrine clamant le prix pour une coupe de cheveux : 10 sous. Nous étions en 1939.
2. MarioBergeron le 29-01-2014 à 00:42:24 (site)
Il y a trop de clients et il n'a pas eu le temps de la couper.
Une robe soyeuse, des fleurs, un bonnet : une reine de beauté, modèle 1880. Qu'est-ce que c'est ? Un calendrier ? Une affiche ? Non : l'intérieur d'une boîte de cigares.
1. ombellina le 28-01-2014 à 13:54:51 (site)
Bonjour Mario,
Un dessin que je trouve magnifique !
Je ne suis pas étonnée d'y voir une dame, dans la mesure où à cette époque (déjà), des femmes plutôt raffinées et issues d'un bon milieu étaient mises en valeur, notammment dans les publicités pour la vente de cigares...
Bonne journée.
2. MarioBergeron le 28-01-2014 à 19:05:57 (site)
Tout à fait exact !
Merci pour cette aimable visite.
Pas d'inquiétudes : il va retomber sur ses jambes. Il connaît le truc, notre aviateur de la balançoire.
1. fanfan76 le 28-01-2014 à 23:52:14 (site)
Bonsoir Mario, j'ai déjà vu un de mes petits garçon faire cela! ça fait peur à sa Manou mais ça ne l'empêchera pas de recommencer! fanfan
2. MarioBergeron le 29-01-2014 à 00:41:35 (site)
Pas de danger, j'en suis certain !
Monsieur le curé montre beaucoup d'enthousiasme, si bien que sa soutane se soulève. Comme il s'exécute près de son église, le divin l'aidera à épater tout le monde qui le regarde, sauf le groupe de femmes, à gauche. Au fait, notre pasteur tient son bâton de mauvaise façon, si bien qu'il risque de se blesser aux poignets.
1. Yvandesbois le 28-01-2014 à 22:23:14
quant nous étions petit notre curé jouait au rugby avec nous et ce n'était pas le dernier a coller des bouffes il avait la main leste .
un habitué de la confirmation . a + yvan
2. MarioBergeron le 29-01-2014 à 00:40:41 (site)
Dans les séminaires, les sports étaient encouragés, si bien que plusieurs de ces prêtres étaient doués pour les sports. Merci pour ce commentaire et bienvenue dans mon regard du passé.
Il était très rare d'utiliser une photo d'une chanteuse ou d'un musicien sur les feuilles de musique. La photo ici présente est bel et bien celle de Aileen Stanley, qui a popularisé cette chanson en 1923. Le choix de cette unique couleur rouge-orangée rend l'ensemble très beau.
Un casse-croûte des années 1950, plutôt vaste. Le long comptoir, avec ses bancs tourniquets, est de mise, mais pour des repas plus substantiels, les clients avaient droit à des petites tables. Notez le gros juke-box, tout au fond.
Un colon de l'Abitibi, en 1935, posant près de sa cabane. Les alentours m'indiquent qu'il avait défriché le terrain accordé par le gouvernement, que l'épouse et les enfants allaient suivre sous peu.
Une riche histoire qui m'a toujours fasciné : les chômeurs de la Grande dépression, en remplissant certaines conditions, pouvaient devenir propriétaires d'une maison, d'une terre. Le résultat ne fut pas à la hauteur des propagandistes de cette cause, mais j'ai toujours admiré l'incroyable courage de ces gens, quittant des villes pour aller vivre de cette façon, sans eau courante ni électricité dans leurs cabanes.
1. fanfan76 le 10-02-2014 à 09:29:18
ça me fait penser au feuilleton, la petite maison dans la prairie! fanfan
L'aîné se rend à l'école et reçoit un bécot de sa mère. Le petit, au centre de la situation, semble boudeur, sinon furieux. "Je ne vais pas à l'école et je n'ai pas droit à un bécot ! C'est injuste !"
1. fanfan76 le 24-01-2014 à 22:41:34 (site)
Il pose aussi pour la photo! ou il espère voir le petit oiseau sortir! fanfan
2. MarioBergeron le 24-01-2014 à 23:50:19 (site)
Seul le photographe le sait.
Un métier pour jeunes femmes. Pas très simple, mais surtout pas routinier. Elles devaient entendre de ces trucs incroyablement dingues... Mais il fallait répondre aimablement. Une photo de 1930.
1. fanfan76 le 23-01-2014 à 21:46:29 (site)
Bon je ne veux pas être méchante ni médisante, mais vraiment un métier de femmes! fanfan
2. MarioBergeron le 23-01-2014 à 22:49:01 (site)
C'était surtout un métier de femmes. J'ai connu une amie qui y a travaillé au cours des années 1970 et il n'y avait pas d'hommes.
3. gegedu28 le 23-01-2014 à 23:10:51 (site)
Bonsoir,
Et oui, c'était l'époque où Opératrice Téléphonique était un métier !
... un métier qui a naturellement disparu avec le progrès technologique.
... c'était le temps du "22 à Asnières", ou du "16 à Kerbriant" !
Sympa de rappeller à nos mémoires ces vieux métiers.
Au plaisir de vous relire.
Gégédu28
4. MarioBergeron le 24-01-2014 à 06:29:46 (site)
Merci et bons plaisirs ici.
Commentaires
1. fanfan76 le 29-01-2014 à 20:15:12 (site)
Bonsoir Mario, ils sont jolis leurs costumes en bleu et blanc, belle carte postale, jolie disposition des majorettes!. fanfan
2. MarioBergeron le 29-01-2014 à 20:41:28 (site)
Il y en avait partout, dans cette ville. À la moindre inauguration, réunion, parade, hop : les majorettes et une fanfare de cadets étaient sur place !